SPYDER
Chasse à l'homme

Dans un avenir où tous les pays sont interconnectés par des anneaux dispersés par un mystérieux vaisseau alien, la défense des secrets militaires et industriels, la protection des informations et des informateurs est une priorité absolue. Lorsqu’un nouvel acteur fait son apparition sur la grande scène de l’espionnage mondial et met en vente des renseignements à grande échelle, l’équilibre précaire des nations est menacé.

Par olivier, le 15 novembre 2011

Notre avis sur SPYDER #4 – Chasse à l’homme

Quatre agents chinois infiltrés du Guoanbu décèdent de mort violente. Leur couverture a été grillée par une organisation dirigée par Sun Wukong dont l’avatar numérique est le "singe fantôme".
Son organisation est spécialisée dans la vente de secrets, de tous à n’importe qui pourvu qu’il puisse y mettre le prix. En l’occurrence, la mise sera d’un million de Y€$ pour participer à la partie de poker dont le gagnant emportera les secrets mettant en danger les autres services.
C’est donc au grand casino Pride de Macao qu’aura lieu la grande partie de poker.
Bien évidement, Jonah et son équipe vont se joindre à la partie et prennent la route vers la ville du vice qui va devenir un véritable nid d’espions.

Nous retrouvons les membres habituels de l’équipe de Jonah, sa sœur Meilin, Dollface et King qui vont à leur habitude faire péter la baraque et, à cet égard, ce quatrième opus me semble encore plus percutant que les trois premiers tomes.
Sébastien Latour s’offre et nous divertit avec un thriller d’action construit comme une super production américaine. Cela tire et explose de tous cotés, jolies filles et baston, c’est James Bond s’invitant dans Die Hard.
Son scénario branché, surfe sur toutes les nouvelles technologies et utilise même les concepts les plus glauques des réseaux  comme l’E-Tomb.
Chasse à l’homme est un véritable petit régal d’album, agrémenté d’un soupçon d’humour, où les références cinématographiques sont omni présentes.
Coté fil rouge de la série, Jonah va enfin se retrouver face à ce maitre espion, celui qu’il doit arrêter par tous les moyens : son père.

Au dessin, Patrick Tandiang s’est parfaitement adapté aux designs définis par Manchu et Didier Cassegrain et ses scènes d’action spectaculaires décoiffent. Ajoutez à cela les couleurs vives de Pierre Schelle et David Lunven et vous obtenez un très bon divertissement qui aurait tout à fait sa place dans la collection série B.

Par Olivier, le 15 novembre 2011

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