SPY GAMES
Dissidents

Cette année, Hong Kong est le théâtre d’une compétition extraordinaire qu’on appelle le « Kontest », énormes "Jeux olympiques" des barbouzes, créés il y a 132 ans. Il s’agit de voir s’affronter des troupes de 8 agents secrets au service des états concurents, l’équipe gagnante se verra décerner les secrets d’État des pays participants mis en jeu.
Seulement, cette fois, des agents renégats décident de court-circuiter la partie en éliminant d’emblée les joueurs américains… Tandis qu’ailleurs d’autres joueurs sont eux aussi éliminés. Arrivé sur les lieux avant tout le monde, le commissaire Ka Lei Ng ne peut empêcher les assaillants de s’enfuir. Il se doute malgré tout qu’il a à faire à des professionnels surentraînés, et que els enjeux sont bien plus importants qu’il n’y parait, d’autant que sa hiérarchie lui demande de laisser tomber l’affaire…

Par fredgri, le 3 avril 2014

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Notre avis sur SPY GAMES #01 – Dissidents

Jean-David Morvan inaugure donc sa nouvelle série d’action ultra rythmée qui nous permet surtout de découvrir le très impressionnant dessinateur coréen: Jung-Gi Kim. Un artiste qu’il va falloir surveiller de très très près !

Comme à son habitude, Morvan met en place dans ce premier album les bases de la série. C’est très efficacement mené et dès les premières pages on est précipité dans le cœur de l’action. Un homme seul attaque un groupe d’agents mercenaires, ce qui nous donne plusieurs planches de combat en pleine cuisine, le tout chorégraphié avec une précision éblouissante. Car si ce premier album est captivant il ne met malgré tout que la trame principale en place, le scénario se contentant principalement d’accumuler les scènes de combats les unes après les autres. Malgré tout, Morvan équilibre très bien cette matière, il introduit assez adroitement chaque principal protagoniste, les enjeux et les différents camps. On avance donc avec à peine le temps de reprendre notre souffle, certes, toutefois c’est passionnant aussi !

Le scénariste fait dans l’efficacité et on garde l’impression que ce premier opus est surtout là pour permettre à l’artiste de réellement se défoncer dans des planches qui sont bluffantes de détails, d’expressivité. De plus les cadrages sont souvent très audacieux, très dynamiques. C’est un vrai plaisir des yeux !
On connaissait Jung-Gi Kim grace à ses impressionnants sketchbook, ou nous pouvions déjà voir cette incroyable énergie, ce sens du détail, de la foule. Et c’est donc avec un grand bonheur que nous le voyons arriver sur le marché franco-belge, chez Glénat. en tout cas, comme je le disais plus haut, il va falloir être attentif avec sa production…

Un album bourré d’adrénaline, très fortement conseillé !

Par FredGri, le 3 avril 2014

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