SPIROU HEBDO
Spécial Père Fouettard

Le fameux numéro double de fin d’année arrive enfin et cette fois il est consacré au Père Fouettard, l’antithèse de Saint Nicolas. Nous avons donc droit, hormis les pages de prépublication comme Choc et Lady S, à plusieurs petites histoires et une thématique Noël sur l’ensemble des gags !

Par fredgri, le 5 décembre 2013

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Notre avis sur SPIROU HEBDO #3947 – Spécial Père Fouettard

Axer son nouveau numéro double sur le Père Fouettard, c’est en soi une idée assez décalée, car après tout cette figure traditionnelle n’a plus réellement d’impact sur les enfants, se résumant la plupart du temps à n’être qu’une figure sombre que l’on exhibe dans les défilés, à la suite de Saint Nicolas. Néanmoins, le Journal de Spirou se sert de ce "prétexte" pour une fois sortir des sentiers habituels et nous proposer un numéro qui s’organise autour d’un personnage négatif. C’est une excellente occasion de se moquer gentiment de cette tradition, de la confronter à l’époque moderne (la petite histoire réalisé par Diego Aranega en est un bon exemple d’ailleurs !) et de détourner légèrement l’esprit bon enfant de cette fêtes.
Bien sur, on ne peut éviter quelques petits amalgames avec le Père Noël, mais globalement le numéro reste quand même bien concentré sur le 6 décembre, Saint Nicolas et tout le toutim. C’est assez drôle, parfois nostalgique, mais en tout cas toujours très efficace.

Un excellent moment de lecture que ce numéro double qui nous propose principalement des BD tout en ouvrant ses pages, exceptionnellement, à une très intéressante petite nouvelle de Thomas Gunzig illustrée par Johan De Moor. On revient ainsi à une autre tradition, cette fois plus ancrée dans l’histoire de Spirou. Ces petits retours à la mémoire du journal restent malgré tout très ponctuels, c’est vrai, mais on en vient à croiser les doigts pour en revoir plus régulièrement (et pourquoi pas même des histoires d’Oncle Paul ???) !

En attendant, c’est aussi un vrai plaisir de retrouver une nouvelle tranche de Choc, qui, cette fois, se concentre sur Jeanne, la mère du "héros", et plus particulièrement son arrivée à Londres avec son bébé, quand elle retrouve Eden, son soldat anglais ! Coleman continue donc d’explorer l’histoire personnelle de Choc, tout en croisant les époques, en mélangeant les flash back avec les souvenirs, en revenant sur ce qui va ensuite constituer le caractère du personnage ! C’est passionnant, remarquablement bien écrit et très beau. Un album en devenir qui s’avère indispensable !
L’histoire de Lady S se conclue ici et d’un bout à l’autre on aura eu cette impression qu’il s’agissait bel et bien d’un récit prétexte pour boucler les pistes ouvertes précédemment afin de repartir sur des bases plus "propres". Pourquoi pas !

Une semaine très agréable en tout cas !!!

Par FredGri, le 5 décembre 2013

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