SPIROU ET FANTASIO
Les faiseurs de silence

Fantasio continue de fouiller dans la boite noire et tombe cette fois sur un étrange appareil, l’Aspison, qui est capable d’aspirer le son ambiant ! Seulement, avec sa maladresse habituel fantasio va semer la zizanie autour de lui… D’autant plus que les malfrats déja croisés dans les deux albums précédents n’ont qu’une idée en tête, récupérer cet appareil et s’en servir pour devenir riche…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Toute la BD, que de la BD !

2 avis sur SPIROU ET FANTASIO #32 – Les faiseurs de silence

Bon, avec ce troisième et dernier album du duo Cauvin et Nic, on conclue l’histoire entamée dans « la ceinture du grand froid », Cauvin emmène les deux personnages vers un style qui ressemble à s’y méprendre à ce qu’il fait depuis toujours dans le magazine Spirou, c’est à dire des gags un peu lourds, sans aucune finesse et qui ne laissent aucun souvenir ! On a droit à tout le catalogue de situations possibles quand on a une machine capable d’absorber le son ! Au lieu de servir une histoire plus riche et palpitante Cauvin se borne à limiter son scénario à une suite de gags interminables ! Ca n’a vraiment aucun intérêt, et c’est dommage car j’étais plus ou moins satisfait des deux autres albums ! Le dessin est égal à lui même, sans surprise mais pas désagréable non plus, ça se laisse très bien lire.
On a quand même hâte de voir arriver Tome et Janry dés le numéro suivant !
Un album qui ne restera pas dans les mémoires et qui finissait tristement le passage de deux auteurs habitués aux strips mollassons du journal de Spirou ! Passons.

Par FredGri, le 10 août 2003

Et bien moi, j’ai vraiment beaucoup aimé. Le dessin, pas de problème, c’est bien du Spirou et Fantasio. Rien à redire. Et l’histoire aussi, j’ai bien aimé même si, c’est vrai, les expériences faites au début sont peut-être un peu trop nombreuses. Après, quand même, ça reste une aventure très très sympa à lire. Rythme, gags, jeux de mots (Dentiste Jean Racine…, etc…)

Là où je voulais insister, c’est que ce que j’ai trouvé vraiment bien, avec ce tome, c’est le rapport qu’ont eu les auteurs avec leur art. Ils se sont fait plaisir en faisant de la BD (en tant que telle) un élément important :

Le fameux "aspi-son" absorbant les sons, les cris et autres bruits, c’est directement sur un élément BD (la bulle) qu’ils ont joué en faisant s’effacer les textes des phylactères.

Ensuite, (là, c’est plus sur les codes des scénarii que ça joue), j’ai bien aimé cette tournure du récit qui verra compagnons d’infortune les "bons" et les "méchants". C’est assez inattendu !

Enfin, la chouette page 37 sera appréciée par tous les bédéphiles. On y voit Kalloway et son supérieur chez Fantasio, cherchant la boîte noire. Ils conversent alors au sujet de… la collection de BD qui se trouve dans une bibliothèque ! De plus, c’est en feuilletant une BD que les bandits vont découvrir une chose qui orientera l’histoire. Génial, quand on sait que s’attarder sur ces BD ne servait en rien leur objectif ! D’où cette espèce de sympathie qui naît pour un Kalloway alors qu’il est un ennemi des héros : on se trouve un point commun avec lui. Cette BD à laquelle il est fait allusion, cerise sur le gâteau, est une BD réelle de 1968, de la série "Sophie", dont le titre est "La bulle du silence". Un sacré clin d’œil !!! Une passerelle en or pour éveiller la curiosité et aller voir cette série "Sophie".

En cela, Nic et Cauvin se sont montrés très bons VRP de la bande dessinée ! Bravo !

Par Sylvestre, le 4 novembre 2005

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