SPIROU ET FANTASIO
Kodo le Tyran

Le Catung est un petit pays entre l’Inde, la Birmanie et le Bangladesh.

Kodo le Tyran y mène une dictature de fer, n’hésitant pas à faire exécuter
le moindre individu suspect. Le grand mystère du Catung est ses sources de
revenus, lui permettant d’entretenir une armée impressionnante pour un si
petit pays.

Spirou et Fantasio sont envoyés là-bas afin de percer ce mystère. Mais à
peine ont-ils réussi à entrer dans le pays (le voyage en avion vaut le coup
d’oeil!), que Fantasio tombe de l’avion, et finalement après une scène
irracontable, est obligé de se faire passer pour l’Inspecteur Général,
venant visiter le Catung pour décider de l’envoi de nouvelles armes par ses
alliés.

Spirou quant à lui est tour à tour capturé par l’armée de Kodo, puis
par les rebelles

Par MAC, le 1 janvier 2001

3 avis sur SPIROU ET FANTASIO #28 – Kodo le Tyran

Tout comme Franquin avec l’album Le dictateur et le champignon, Fournier s’attaque la aux dictatures. il envoit alors nos deux héros dans un petit pays imaginaire d’Asie dont l’accès est quasi-impossible (car rien n’est impossible pour nos héros). Ceux-ci s’embarquent donc dans un avion piloté par un … alcoolique John Madflying (qui meme si il n’apparait que dans cet album et sa suite, est inoubliable). Le voyage va alors séparer nos héros et Fantasio va se retrouver à la place de l’inspecteur général de la mafia qui doit surveiller Kodo, le tyran du pays. Fournier place donc Fantasio a la première place (et cela fait plaisir de le voir sortir de l’ombre du héros). Il va vite se rendre compte que Kodo est aussi méchant que stupide (d’ailleurs on ne peut oublier des répliques de celui-ci comme : « Au poteau, par annirudha, ou Pigeon »). Kodo est entouré de deux hommes de confiance qui sont Chop Suey et Matteo. Spirou, lui, se retrouve chez les rebelles chez qui, l’humour est aussi très présent, surtout avec le pigeon voyageur qui louche (« Y’avait qu’une fenetre » ou  » Extra, peut être l’instinct, mais toujours aussi imprécis »)
En ce qui concerne le scénario, Fournier nous livre là un album toujours aussi impeccable et il maîtrise parfaitement la séparation de nos deux héros (séparés pendant les 3/4 de l’aventure) et nous livre une fin splendide ou l’on ne peut que demander qu’une chose : la suite, vite !

Par BEN, le 13 septembre 2004

Une histoire et un dessin un peu vieillots aujourd’hui mais qui gardent
quand même le lecteur en haleine, surtout à la fin! Fantasio est excellent
en émissaire de la mafia, qui tente de ramener Kodo à de meilleures
dispositions, notamment face à la peine de mort, se moquant de lui et jouant
aux espions en même temps.

Cet album reste dans la lignée de la série, c’est à dire qu’elle brille
plus par ses « 2nd » rôles que par Spirou lui même, mais on passe tout de même
un bon moment.

Par MAC, le 27 janvier 2003

C’est un album qui se lit très bien, peut etre un brin caricatural (une habitude de Fournier mais qui nuit un peu au propos) mais en tout cas jamais ennuyeux et plein de petites trouvailles rigolotes (ahhh Spip ;-))) )
Sous couvert d’une histoire rocambolesque cet album veut aussi dénoncer les traffics d’armes de certains pays, on se dit juste que Fantasio et Spirou n’ont de « journaliste » que le nom et que tout tourne un peu vite à la farce : -)

Par FredGri, le 9 août 2003

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