SPIRIT OF THE SUN
Déclaration de guerre (2/2)

Gen’Ichiro parvient à accéder à la pièce de l’immeuble de la TBC dans laquelle Kurofuji et ses hommes tiennent des personnes en otages. Mais il ne pourra pas éviter le carnage : malgré des ordres clairs donnés par la présidente du pays demandant de capturer vivants les terroristes, les militaires qui interviendront abattront Kurofuji. Le sang a coulé, et c’est la seule chose que retiendront les Taïwanais de la marche pour la paix et des événements qui l’ont suivie : ils demanderont la démission de leur chef d’état. Cependant, pendant les derniers instants qu’a vécus Kurofuji, celui-ci a donné à Gen’Ichiro un document pouvant redorer le blason de la présidente aux yeux de son peuple…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur SPIRIT OF THE SUN #4 – Déclaration de guerre (2/2)

Le titre de ce tome 4 est le même que celui du précédent. Les deux volumes forment un tout : le "chapitre taïwanais", qui vient en quelque sorte clore un premier cycle. Gen’Ichiro aura, pendant ce début de série, vécu la catastrophe de 2002 et grandi à Taïwan où il se sera retrouvé en tant que Japonais. Après avoir moissonné les victoires et les amis, il a pris la décision de partir pour son pays natal dont on apprend dans ce tome 4 qu’il est coupé du monde, les traversées étant désormais interdites vers l’archipel nippon en pleine crise. Un petit mot après la bande dessinée nous annonce d’ailleurs que le prochain tome traitera de tout autre chose, d’un nouveau personnage : Misao Munakata. "On va passer du côté du soleil au côté des ténèbres…" Une belle occasion pour l’auteur de donner une nouvelle impulsion à sa série tout en nous laissant la surprise quant au rapport qui se fera entre ce qu’on a déjà lu et ce qui va venir…

J’ai relevé une fois encore deux-trois petites choses assez improbables dans ce tome 4. Par exemple Jimichi Ukoi qui a décidé de remplacer feu M. Ozu en qualité de chef du camp de réfugiés de Tansui. Bizarre, d’autant plus qu’il n’a même jamais téléphoné au grand-père de Gen’Ichiro pour lui apprendre que son petit-fils est toujours en vie… Ce qui était sa mission première, pour laquelle il aura donné 15 ans de sa vie !

Ceci dit, je répète que c’est toujours avec grand plaisir que l’on lit du Kaiji Kawaguchi. Scénario ne laissant pas le temps au lecteur de reprendre son souffle et dessin de grande qualité font de ses bandes dessinées des bijoux manga !

Par Sylvestre, le 10 janvier 2007

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