SPIRIT OF THE SUN
Le camp de réfugiés de Taïwan

Depuis quinze ans qu’a eu lieu la catastrophe au Japon, Jimichi Ukoi, l’assistant du politique Ryu, est toujours à la recherche de Gen’Ichiro. Après avoir parcouru tout le pays, il part pour Taïwan où de très nombreux réfugiés se sont vus proposer asile.

Cette arrivée massive de Japonais à Taïwan a levé contre eux un grand nombre de personnes et un véritable racisme a vu le jour entre les deux communautés. Mais ces mouvements de population ont engendré également des situations plus particulières. Ainsi, on trouve des Japonais qui ont renoncé à leur nationalité pour devenir Taïwanais ou encore des Japonais adoptés par des Taïwanais… Comme ce Shan… Qui n’est autre que Gen’Ichiro. Un Gen qui, par sa vision des tensions entre les communautés et ses actes pacifiques, gagnera l’amitié de Chan le colosse et Yui le jeune policier. Un Gen que Jimichi Ukoi retrouvera non sans émotion…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Notre avis sur SPIRIT OF THE SUN #2 – Le camp de réfugiés de Taïwan

J’ai moins aimé ce tome 2 que le précédent. On a plus là une galerie de portraits qu’une dynamique d’action et de suspense. Les présentations se font et on tomberait parfois presque dans le genre manga-baston avec gros bras, mafia, règlements de comptes, etc… Mais ce n’est pas tant ça qui me gêne. Ni l’abondance de nouvelles choses à intégrer (les noms des persos, cette histoire de terroristes vers la fin…). Non, ce qui m’a paru vraiment dommage, ce sont ces émotions vécues qui, par leur nombre et leur intensité, pourraient presque passer pour de la mièvrerie… C’est plein de bons sentiments, mais c’en est un peu trop : Chan, la force de la nature, qui se met à pleurer, Chimin qui devient d’un seul coup doux comme un agneau et qui accepte de se livrer (alors qu’il est un assassin !)… Bref, des changements de personnalités utiles au récit mais qui évoluent trop vite, trop brusquement. Réponse nous est donnée aussi au mystère qui planait sur la disparition de Gen : l’auteur n’a rien trouvé de mieux que de l’avoir fait amnésique pendant plusieurs années. C’est un peu facile. Mais bon. Ce volume 2, moins bon, donc, à mon avis, que celui d’avant est cependant nécessaire à introduire la suite. Et il en reste néanmoins un très très agréable moment de lecture.

Par Sylvestre, le 5 janvier 2007

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