SPIRIT OF THE SUN
La tour du carnage

Le colonel Suguro va être surpris lorsque son premier ministre, Todo, acceptera finalement de se présenter au rendez-vous proposé par Misao Munakata, laissant entendre qu’il allait enfin marcher dans le sens de la paix. Mais cette bonne surprise va brusquement se muer en un sentiment d’horreur et d’impuissance lorsque depuis son hélicoptère, Todo commandera le lancement d’un missile sur le lieu fixé pour le rendez-vous où l’attendait Munakata…

Ayant désobéi à Todo puisqu’il a refusé de tirer le missile lui-même, la seule chance que se verra offrir Suguro pour se racheter et rester en vie sera de mener des commandos marchant sur la zone du bras de mer. Ce que l’intéressé ne veut absolument pas, afin de préserver au maximum les vies de tous les Japonais, qu’ils soient du nord ou du sud…

Dans cette impasse, Suguro tentera de mettre fin à ses jours. Mais Gen’Ichiro l’en dissuadera. Ce qui n’aura de toutes façons pas pour effet d’empêcher la guerre, désormais déclarée entre les deux Japons…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SPIRIT OF THE SUN #12 – La tour du carnage

Le mangaka Kaiji Kawaguchi crée des personnages très intelligents. Qu’ils soient bons ou mauvais. Ce qui fait qu’on a tendance à croire qu’ils règleront tous leurs problèmes de manière rusée ou diplomatique, mais en tous cas pas brutale ou inhumaine.

Surprise de taille, alors, lorsque la sky tower se retrouve dans la trajectoire du missile dont le largage a été commandé par Todo ! Surprise toujours, dans ce 12ème tome, quand on finit par comprendre que la guerre est désormais bien là, entamée, inévitable…

Car cette confiance qu’on avait en les personnages nous faisait sans doute oublier, quelque part, que Kaiji Kawaguchi aime aussi par dessus tout mettre en scène et dessiner des équipements de guerre.

La suite de l’excellente série Spirit of the Sun promet de donner dans ce registre. La guerre est déclarée entre les deux Japons, mettant dans un contexte encore nouveau tous les héros qu’on y a rencontrés jusque là.

A suivre. Forcément.
 

Par Sylvestre, le 1 juillet 2008

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