SPIDERMAN - LES INCONTOURNABLES
L'attaque du lézard

Dans la ville, les gens ont peur car une étrange créature commence à semer l’horreur en dévorant tout ceux qui lui traînent sous la dent ! Malheureusement il ne s’agit pas vraiment d’un inconnu, en effet, dans l’ombre se tapit le Lézard, un vieil adversaire de Spider-Man.
Il y a de ça bien longtemps le docteur Connors a voulu essayer sur lui une formule à base de genes de lézard afin de faire repousser son bras qu’il avait perdu pendant la guerre, mais l’expérience a mal tourné et le savant s’est soudain transformé en une créature hybride, violente et dangereuse.
Quand le héros repart sur les traces de l’homme reptile il sait que cette fois il ne s’agit pas seulement d’une simple transformation, cela va beaucoup plus loin…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SPIDERMAN – LES INCONTOURNABLES #2 – L’attaque du lézard

Avant tout, à mes yeux il y a trois gros problèmes dans la publication de ce deuxième tome !
Tout d’abord, les épisodes présentés sont loin d’être véritablement repésentatifs de la relation entre Spider-Man et le lézard/Connors (à la limite le petit livret qui accompagne l’album est bien plus intéressant sur ce plan là), de plus on n’entre pas vraiment dans la psychologie du Lézard, ici il n’est que la créature d’un  autre adversaire bien plus dangereux, ce qui est en fin de compte assez dommage car bien des histoires antérieures ont su amener des récits plus riches et incontournables sur ce personnage.
Ce qui m’amène au second point qui me chagrine. Ici on a vraiment le sentiment que tout est basé sur le nom de McFarlane, le reste n’est que prétexte. certes ses scénarios sont vraiment bien foutus et ses textes m’ont fait découvrir un McFarlane plus intimiste que je ne pouvais me l’imaginer, même si ses dessins ont sérieusement mal vieillis ! Franchement c’est une très agréable surprise, néanmoins l’histoire en elle même n’a aucun intérêt dans le sens ou elle n’éclaire pas le personnage, elle n’apporte rien de plus si cen’est qu’elle entérine le fait que le lézard apparaît davantage comme un faire valoir qu’autre chose !
Mais finalement le troisième point à soulever c’est que l’histoire se passe après le troisième tome des incontournables, il y est même fait référence… Pourquoi ne pas avoir simplement inverser ces deux albums ? Peut-être avait on peur que du coup l’écriture de McFarlane pâlisse après celle de DeMatteis !
Du coup, il en ressort une impression de coup manqué avec cet album, on passe vite à la suite…

Par FredGri, le 6 juillet 2007

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