SPIDERMAN - LES INCONTOURNABLES
Le costume maléfique

De retour de la planète du Beyonder où il a acquis un nouveau costume qui réagit au moindre de ses souhaits, Spiderman se rend très vite compte que ce dernier ne se cantonne pas seulement à son rôle de simple "vêtement", il est vivant et envahissant. Après s’en être débarassé il apprend que le nouvel hôte du costume noir n’est autre qu’un ancien collègue du Daily Globe, Eddie Brock. Celui-ci, en colère contre Spider-Man qui aurait brisé sa carrière de journaliste, devient, en symbiose avec le costume extra terrestre, le redoutable Venom, nouvel adversaire de Spiderman.
Mais Venom ne se cantonne pas aux simples combats, il commence à entrer dans la vie de Peter Parker, minaudant devant tante May et menaçant Mary-Jane… Il faut mettre un terme à cette histoire.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

Notre avis sur SPIDERMAN – LES INCONTOURNABLES #1 – Le costume maléfique

Ce premier tome des incontournables permet de relire les premières apparitions de Venom qui est très vite devenu, depuis ses débuts dans Secret War 8 en 84, l’un des adversaires les plus dangereux et redoutables de Spiderman. Bien au delà des sempiternels combats sans fin et destructeurs, ce personnage est surtout le moyen d’amener une version très sombre et torturée de notre héros. Bon, ses motivations sont quand même assez basiques et répétitives et ce tome ne semble pas vraiment vouloir approfondir cet aspect, ne présentant que les premiers épisodes assez défouloirs finalement, rien n’est dit, ou pratiquement, sur les origines extra-terrestres du symbiote, la psychologie de Brock et ses relations avec son costume sont passées à l’as et on ne retient au final que de vagues bang bang, paf et boum ! Peut-être faudrait il un second tome pour bien présenter la suite et permettre de se rendre compte de la complexité de cette entité organique.

Les dessins sont principalement effectués par un Todd Mc Farlane tout juste issu de Hulk et n’ayant pas la même noirceur qu’il aura plus tard sur Spawn, son trait est assez étrange, aux limite de la caricature, de l’exagération : les corps se tordent, se cambrent, les êtres ne sont pas vraiment beaux mais ils dégagent une sorte de surexpressivité très rafraîchissante pour l’époque (tout date de 88/89). C’est cette énergie qui lui permettra de vite devenir la superstar qu’il est dorénavant. 

Bon, l’ensemble est très sympathique, cela permet de relire une période assez intéressante mais je trouve que Panini aurait pu faire davantage d’effort au niveau du rédactionnel, en présentant le personnage, ses origines et ce qui suivra, du coup on a juste l’impression de lire deux ou trois combats pas réellement représentatifs de ce qui arrivera par la suite, Venom n’étant pas un simple super vilain comme les autres !
A lire, d’autant que le prix n’est vraiment pas très élevé !

Par FredGri, le 14 mai 2007

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