SPIDER-WOMAN INTÉGRALE
1977 - 1978

(Marvel Spotlight 32, Marvel Two-in-One 29 à 33 + Spider-Woman 1 à 8)
Obéissant aveuglément aux ordres d’Hydra, la jeune Jessica Drew ne se rappelle plus son passé, ni même ce qui lui a fournit les pouvoirs qui font d’elle Spider-Woman. Lors d’un affrontement avec le SCHIELD, Nick Fury réussit à briser momentanément son conditionnement, ce qui lui permet de se souvenir des expériences du Maître de l’Évolution… Mais à nouveau capturée par Hydra, elle est envoyée à Londres pour combattre La Chose et ses alliés. Petit à petit, la jeune femme retrouve ses esprit et décide de découvrir à la fois ses véritables origines et ce qu’est devenu son père…

Par fredgri, le 14 mai 2021

Publicité

Notre avis sur SPIDER-WOMAN INTÉGRALE #1 – 1977 – 1978

Au milieu des années 70, les scénaristes/éditeurs de Marvel décident de créer une vague de nouveaux personnages pour redynamiser la Maison des Idées. Au milieu de cette mouvance, on distingue quelques tentatives pour proposer des versions féminines des super-héros maison. En même temps que Miss Marvel, et avant She-Hulk, on voit alors arriver cette mystérieuse Spider-Woman qui même si elle n’intègre pas le background immédiat de Peter Parker ne laisse néanmoins aucun doute, la démarche est des plus transparentes. Il s’agit bien de surfer sur la vague du succès du monte en l’air favori des lecteurs !

On sent bien qu’au départ, ses créateurs ont du mal à réellement exploiter son potentiel. Il faudra attendre un an et son retour entre les mains de Marv Wolfman, dans les Marvel Two-in-one, avec l’arc londonien pour découvrir davantage les contours de sa personnalité et les buts qu’elle se fixe ! Ainsi, elle gagne en texture lorsqu’elle décide de partir à la recherche de ses origines, de sa véritable nature. Il lui faudra passer par cette première quête personnelle pour ensuite devenir véritablement elle-même et finir par rejoindre les États-Unis !

Dans ce volume, malgré tout, elle n’a rien d’une véritable héroïne, son objectif n’est pas de sauver les innocents, mais bel et bien de se retrouver elle-même et tenter ensuite de survivre et rencontrant son grand amour !
Rien de naïf dans l’intrigue générale, ni même d’ennuyeux, bien au contraire, Marv Wolfman connait très bien son travail et nous livre un portrait très vivant et attachant, le tout servi par des épisodes plein de rythme, de rebondissements ! C’est captivant d’un bout à l’autre ! Quand bien même on est en plein comics des années 70, avec ce côté ultra bavard et pas souvent de façon pertinente, en plus. Mais qu’importe, on passe vraiment un bon moment !

Graphiquement, c’est du très bon travail, globalement. Sal Buscema reste fidèle à lui même, Ron Wilson aussi, mais Carmine infantino, qui bénéficie de l’aide d’excellents encreurs, nous offre d’excellents épisodes. Il joue avec la fluidité du personnage, sa sensualité. C’est très beau !

Sans être la période la plus intéressante de Spider-Woman, ce volume reste un très bon moment de lecture qui donne très envie de lire la suite qui promet d’être bien plus passionnante encore !

Très conseillé !

Par FredGri, le 14 mai 2021

Publicité