De père en fils - édition collector paninicomics

Spider-Man affronte Cadavérique. Le combat est rude, le justicier est éreinté par cette bagarre. Mary-Jane, sa femme, le rejoint. Malheureusement, Cadavérique n’a pas dit son dernier mot et tue Mary-Jane ! Peter Parker est témoin de la scène, il fuit avec le corps de sa femme. Il annonce le drame à son jeune fils Ben et décide de raccrocher le costume. Il confie l’éducation de Ben à tante May.
Douze ans plus tard. Ben Parker commence à découvrir qu’il a certains pouvoirs, ce qui lui vaut quelques ennuis. Alors qu’il est une nouvelle fois collé, il fait la connaissance de Faye Ito, une jeune fille assez rebelle.
Les nouveaux dons qu’il acquiert et la révélation que lui fait sa grande tante attire l’attention d’un vieil ennemi de Spider-Man…

Par berthold, le 18 avril 2021

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Notre avis sur De père en fils – édition collector paninicomics

Cela faisait quelques années que Marvel voulait convaincre J.J.Abrams, producteur d’Alias et de Lost, réalisateur de Mission Impossible III; de Star Trek et de Star Wars, de travailler pour eux et d’écrire une histoire. Abrams devait trouver du temps pour pouvoir se lancer dans ce projet. Mais il était très pris par ses productions pour vraiment se consacrer sur le scénario d’un comics. C’est grâce à son fils Henry qu’il va trouver le moment et la bonne histoire.

Ainsi né ce Spider-Man : de père en fils.
Comme on peut le constater, le récit est hors continuité. C’est une excellente histoire de famille, de relation père/fils, du questionnement sur le deuil.
En effet, ici, Peter Parker, après la mort de Mary-Jane, a en quelque sorte abandonné son rôle de père, en confiant Ben à sa tante May. L’enfant vit assez mal cette situation, cet abandon, même si May est au petit soin avec lui. Peter voyage à travers le monde, faisant son métier de photographe-reporter. Malheureusement, les évènements le font revenir à New-York. Nous découvrons d’ailleurs pourquoi il a tout laissé tomber.
Nous croisons quelques héros comme Riri Williams ou un certain Tony Stark. L’interprétation de ce dernier est excellente, je trouve, elle correspond assez bien au personnage.
Les Abrams outre de belles scènes d’émotion, nous offrent de vrais beaux moments de sensations fortes, avec des combats parfois spectaculaires ou des scènes incroyables. Le scénario est des plus réussis, un beau moment de lecture.

Et pour mettre en images tout cela, ils se sont associès au talent de Sara Pichelli, déjà remarquée sur Spider-Men ou Fantastic Four. Son graphisme est superbe, efficace et très rythmé, avec de très belles pages, embellies par les formidables couleurs de Dave Stewart.

Panini Comics propose cette version collector avec une couverture signée Sara Pichelli. Ce qui est dommage, c’est que nous n’ayons pas plus de contenus par rapport à l’édition régulière, dont la couverture est signée Olivier Coipel. Il existe aussi une édition prestige en noir et blanc qui permet d’apprécier le travail de la dessinatrice.
Sans être l’album qui marquera le monde de la bande dessinée, reste tout de même une très belle lecture et une entrée réussie de J.J.Abrams dans le monde du neuvième art.

Par BERTHOLD, le 18 avril 2021

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