SPEEDWAY
A:Xis Priority

En 2658, le sport automobile a une place plus prépondérante que jamais dans l’histoire terrienne. Dans quelques mois se préparera la 102ème Olympiade de Formule A dont on dit qu’elle est déjà, bien avant son départ, la plus grande course automobile organisée. Sur la grille de départ installée sur la planète A:XIS, le double champion Froilan doit à nouveau faire ses preuves. Son objectif? Gagner un troisième titre sans prise de drogues et ne compter que sur ses propres talents, après des années de dopage, ce qui ne sera pas facile… 5 Siècles auparavant, une équipe d’explorateurs atterrit sur A:XIS afin d’y repérer d’éventuelles traces d’une civilisation intelligente mais rien ne va se dérouler comme prévu… Quelles seront leurs découvertes, et quelles seront les conséquences pour notre héros déjà bien mal en point?

 

Par Matt, le 21 avril 2010

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Notre avis sur SPEEDWAY #1 – A:Xis Priority

C’est par hasard que j’ai eu l’occasion d’avoir Speedway entre les mains.
Certains diront que parfois, le hasard est cruel, je n’irai pas jusque là. Je tiens tout de même à rappeler aux internautes que mon jugement est purement partial et non absolu! On remarque d’entrée de jeu le bel autocollant bien en évidence sur une couverture peu reluisante « Par le dessinateur d’Aquablue ». Dès lors, la lecture s’engageait mal puisque je fais partie de ceux qui exècre le trait de Siro que je trouve inégal, sans vie et dénué du sens du détail…
En poussant un peu plus loin, on se rend compte que cette couverture complémente la couverture du Tome 2, et finalement l’ensemble est respectable. On ouvre alors l’ouvrage pour y découvrir une préface de Sébastien Bourdais, grand pilote de sport automobile… Sceptique, on se dit que finalement il y a quand même un rapport avec la thème principal de la bd mais on aurait pu aisément s’en passer. Et puis au final on se lance enfin dans le récit à proprement parler et entre le dessin et le scénario, c’est un peu le jour et la nuit. Bon question dessin, sans avoir envie d’en rajouter une couche pourtant déjà bien épaisse, c’est sans surprise: Siro reste Siro… Des bolides et des vaisseaux spatiaux se voulant futuristes mais sans la moindre ambition graphique, des visages défigurés tantôt par des erreurs de proportion, tantôt par des émotions que l’auteur n’arrive pas à transcrire correctement, le tout desservi par une mise en couleur criarde et à la limite du ridicule… Vous l’aurez compris, l’attrait de ce tome ne réside pas dans le dessin.
Pour le scénario, il y a finalement à boire et à manger… Concernant le thème central (la course dans le futur) l’idée est loin d’être nouvelle, puisque exploitée dans Golden Cup pour n’en citer qu’une. De toute façon, la crouse n’est qu’un pretexte à l’évocation de l’état d’esprit du héros et de l’exploration en amont del a planète A:XIS et la crouse est vite dépassée par le côté science fiction de cet ouvrage. Dès lors je me suis attelé à trouver la petite nouveauté, le petit plus qui ferait l’intérêt de la bd.
Le scénario, tout au long de la bd, fourmille d’idées plus ou moins intéressantes, et on termine cet album avec cette grande question: « Mais où diable veut-il nous emmener?? ». On se dit qu’on en apprendra plus dans le tome 2, mais que 48 pages supplémentaires paraissent peu au vu des nombreuses questions posées dans ce tome 1 par le scénariste… Mon seul véritable point noir, c’est la ressemblance frappante entre l’extra-terrestre et le peuple d’Aquablue dans la série du même nom…
Le tome 2 dont l’arrivée est imminente (parution en avril) sera donc déterminant et pourrait bien nous surprendre agréablement, si le scénariste ne se laisse pas déborder par le jeu de piste qu’il a élaboré dans cette première partie.

 

Par Matt, le 21 avril 2010

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