SOUVENIRS DE TOUSSAINT
Sang de porc ou la fée verte

Prenant congé de l’abbé Gandon, Toussaint est remonté sur Paris où il s’est vu offrir l’hospitalité par un parent de son hôte champenois.

Adrien Gandon travaille aux abattoirs de Grenelle, et le destin farceur de Toussaint a voulu qu’à peine celui-ci arrivé dans la place, d’horribles meurtres soient commis dans l’enceinte même de ces fameux abattoirs ! Sur l’une des victimes, un médaillon a tracé la piste idéale pour remonter jusqu’au coupable et découvrir le motif de ce qui était bel et bien une vengeance…
 

Par sylvestre, le 1 septembre 2010

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Notre avis sur SOUVENIRS DE TOUSSAINT #5 – Sang de porc ou la fée verte

La couverture n’est pas des plus jolies, c’est vrai, mais elle met au parfum sur le côté sombre de l’histoire, une enquête menée par Toussaint dans les abattoirs du Paris du XIXème siècle, lieu glauque par excellence…

On dira de cette aventure qu’elle est moins… visuelle, moins spectaculaire que la précédente. A moins que ce ne soit qu’une impression ? Oh, pas que la mise en scène des meurtres ne soient pas spectaculaires, ça non ! Mais on est en général un peu plus dans le huis clos, dans de petits espaces. Le côté urbain de l’aventure y est pour quelque chose : on s’est éloigné des extérieurs champenois et de ses forêts pleines de surprises !

On observera dans cet album le clin d’œil à la littérature et à l’art en général de la période concernée. Par le personnage "Mauvaise fortune" et par la chanteuse Suzanne, d’une part. Par l’apparition d’Émile Zola d’autre part ! Émile Zola qui devient pour l’occasion un mécène pour Toussaint qui sans lui aurait été plus embêté qu’il ne le sera finalement…

On aura noté aussi le don, par l’abbé Gandon, de son chien au héros de la série, au tout début du récit. On aurait pu croire que ce legs aurait son importance par la suite : il n’en sera rien.

Ce cinquième album de la série Souvenirs de Toussaint est comme tous les autres : sans prétention démesurée, de qualité honnête et bien agréable à lire.
 

Par Sylvestre, le 1 septembre 2010

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