SOUVENIRS DE LA GRANDE ARMEE
1812 - Les chasses du comte Joukhov

Ce jour là, c’est l’enterrement de Godart dit "le belge", un ancien officier de l’armée napoléonienne et qui a fait partie du 2ème Chasseur. Ses deux fils, Charles et Raymond, n’appréciaient pas forcément ce père. D’ailleurs, Raymond laisse Charles se débrouiller avec les livres du paternel. Ce dernier, en colère, ne pense qu’à tout jeter. Sa femme essaie de le calmer et de le raisonner.
Ce n’est qu’en découvrant un vieux carnet que Charles comprendra les raisons du comportement paternel.

1812 : le lieutenant Godart a vu la plupart de ses amis mourir. Leurs fantômes l’accompagnent. Il commence à être fatigué des batailles, mais il est loin d’avoir tout vu…

Par berthold, le 10 février 2012

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Notre avis sur SOUVENIRS DE LA GRANDE ARMEE #4 – 1812 – Les chasses du comte Joukhov

Souvenirs de la Grande Armée est une très belle série qui nous ramène avec une certaine intelligence vers cette période de guerre napoléonienne. Au cours les tomes précédents, nous avons suivi la vie (et mort) de certains cavaliers du 2è Chasseur dont "le belge". Ici, nous le retrouvons encore vivant en cette année 1812, suivi par de nouveaux compagnons pour une ultime tour de piste sur les fronts de Pologne ou de Russie. 

Michel Dufranne commence son récit en nous faisant assister, bien des années plus tard, à son enterrement et comment un de ses fils va faire "connaissance" avec ce père. C’est un de ses carnets qui va permettre de comprendre le comportement qu’il a eu après cette période et comment il a élevé ses fils.
Cette narration permet d’avoir un autre niveau de lecture, de mieux comprendre ce que peut provoquer la guerre.
Lorsqu’en 1812, nous voyons Godart, ce n’est quasiment plus le même homme, c’est un "fantôme" lui aussi. Mais au fil des dernières batailles où nous le croisons, il va découvrir encore plus l’horreur de cette guerre lors de sa "rencontre" avec les cosaques. 
Dufranne arrive à nous surprende avec cette aventure. Comme Charles, on arrive à prendre en pitié ce soldat.

Le talent d’Alexander explose dans ces pages. Il nous en met plein la vue avec des scènes de batailles spectaculaires et en "format cinémascope". Il suffit d’admirer cette magnifique et incroyable double pages. Moment bizarre, j’y ai même entendu le bruit des explosions et du crépitement des armes.
Alexander nous plonge donc dans cette atmosphère, dans cette ambiance ou les scènes de neige et de froid nous saisissent d’effroi dans notre fauteuil.

Ce quatrième tome conclut avec talent cette série. Une oeuvre que je vous invite à ne manquer sous aucun prétexte.

 

Par BERTHOLD, le 10 février 2012

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