SOUL MESSENGER
Volume 1

Kei Misaki est entrée au “Journal du Monde” depuis quelques mois. Devenir journaliste était son rêve. Mais elle est surtout devenu le larbin des responsables de rédaction qui lui font faire des tâches ingrates, comme aller chercher des photos, jouer les coursiers ou faire le café.

Toutefois, la jeune femme s’accroche, d’autant qu’elle a un pouvoir qu’elle aimerait mettre au service de son métier. Elle… entend les morts ! Cela pourrait faire avancer des enquêtes ou clamer des vérités sur la place publique. Malheureusement pour elle, cela l’a plutôt desservi jusqu’à présent.

Mais, alors qu’elle est envoyée sur un fait divers, un suicide, elle fait la connaissance de l’inspecteur Nishijima, un policier qui a perdu toute passion pour son métier. Elle tente de le convaincre que le pseudo suicide est, en fait, un meurtre.

Par legoffe, le 23 août 2013

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Notre avis sur SOUL MESSENGER #1 – Volume 1

Après “Reverend D”, Pika publie une nouvelle série de l’auteur de GTO, Torû Fujisawa. Nous restons dans le registre fantastique, mais dans un style très différent du manga que nous vous présentions en janvier.

Cette fois, le fantastique n’est là qu’en filigrane. Il est un outil au service d’un polar qui, du coup, prend une tournure intéressante même si elle n’est pas non plus révolutionnaire. Mais l’auteur, qui n’en est pas à son coup d’essai, sait qu’une bonne idée ne suffit pas et qu’il faut aussi mettre en scène des personnages intéressants. Ce qu’il fait très bien avec Soul Messenger. La rencontre entre le flic désabusé et la journaliste idéaliste donne un récit efficace. Quant à l’intrigue, elle fonctionne très bien. On se laisse mener avec entrain par cette affaire de suicides/meurtres en série qui distille doucement ses indices et qui égraine aussi quelques fausses pistes.

Par ailleurs, le manga ne tombe jamais dans une ambiance trop sombre grâce au caractère pétillant de l’héroïne. Elle porte largement cette histoire et lui donne son dynamisme.
Quant aux dessins, ils ne décevront pas les fans de Fujisawa. Car, s’il n’est pas au crayon cette fois, il a laissé oeuvrer un de ses assistants qui s’est largement inspiré du talent de son maître.

Un bon premier opus, donc, qui saura vous distraire et qui donne envie d’aller vers l’affaire suivante.

Par Legoffe, le 23 août 2013

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