SORCIÈRE ET TÉNEBRES
Sorcière et Ténèbres

Hitsuji est une bonne sorcière. Elle habite dans une petite ville paisible, Hidamari, surnommée « la ville du plein soleil ». La vie de Hitsuji bascule le jour où arrive dans sa classe un nouvel élève, Kokuyô, recouvert de bandelettes. Hitusji en pince pour lui immédiatement, et ne tarde pas à lui coller aux basques. Le problème c’est que Kokuyô est un chasseur de sorcières, bonnes ou mauvaises, il les déteste toutes. Qu’à cela ne tienne, Hitsuji va redoubler d’enthousiasme et de bonne humeur afin de convaincre Kokuyô de lui laisser une chance.

Par Clémence, le 10 janvier 2016

Notre avis sur SORCIÈRE ET TÉNEBRES #1 – Sorcière et Ténèbres

On comprend très vite la construction de ce manga, tout tourne autour du duo dynamique: Hitsuji est la sorcière, une bonne magicienne qui met sa magie au service des autres. Kokuyô représente les ténèbres, de manière assez littérale.

Organisées en plusieurs épisodes, les histoires s’enchainent dans un récit au fil conducteur bien visible, comme dans une série. Le récit est riche et dense, ce qui est une agréable surprise pour cette série terminée en deux tomes.

Bien plus sombre que ne le laisse présager la couverture colorée et mignonne, cet ouvrage n’est certainement à ne pas mettre entre toutes les mains, de par la violence de certaines scènes, ainsi que les horreurs et monstres qui se cachent à chaque page.

Entre magie noire et vaudou, les mauvaises sorcières donnent bien du fil à retordre à nos deux héros, qui font un couple assez improbable : Kokuyô le ténébreux chasseur de sorcières, Hitsuji la sorcière à la magie blanche. La pseudo-romance qui s’installe – avec la forte insistance de Hitsuji – créé un contraste intéressant avec la noirceur du récit.

Les personnages et leurs interactions donnent du caractère à cette série, qui se démarque par un mélange assez étonnant entre le shojo (la romance entre les personnages et la naiveté de Hitsuji), et le shônen sombre (aventure, monstres et sorcellerie à tout va). Cette série est à découvrir pour son originalité.

Par Clémence, le 10 janvier 2016

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