SORCELLERIES
Que la lumière soit fête !

Hazel, la petite fée, a élu domicile dans le monde des sorcières et se doit d’apprendre les rudiments pour en faire définitivement partie. Mais Titania, la reine des fées, ne peut concevoir qu’une de ses "filles" se soit égarée sur une terre étrangère et se lance à sa recherche en organisant plusieurs raids. Va-t-elle pouvoir la retrouver facilement sachant que le monde est constitué de particularisme bien tranché qui ne favorise pas forcément une entente cordiale. Mais qui sait si, de cette quête, ne va pas jaillir la lumière ?
 

Par phibes, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SORCELLERIES #2 – Que la lumière soit fête !

Le monde onirique selon Teresa Valero et Juanjo Guarnido, constitué de fées, farfadets, nains, trolls et sorcières se rappelle à nous en ce mois de novembre 2008. En effet, les différentes communautés et plus précisément celles des sorcières et des fées, connaissent un regain de tensions dans leurs rangs, dues, pour les unes, à l’introduction de techniques modernes des humains dans leur quotidien et pour les autres, la disparition d’un enfant.

Le récit aux effluves humoristiques et fantastiques reste dans la droite lignée du premier tome et assure une lecture pleine de bons sentiments et de situations gaguesques. Maintenant en parallèle deux visions communautaires subissant quelques désagréments pour les faire converger vers un final unique, Teresa Valero s’amuse à faire gesticuler, au moyen de nombreux artifices, tout son petit monde autour de la petite Hazel. Les évènements les plus cocasses s’enchaînent rapidement dans une fantaisie de cartoons débridés.

Idem pour le travail de Juanjo Guardino, qui, même s’il ne reflète pas celui de "Blacksad", se révèle d’une puissance humoristique flagrante. La spontanéité que caractérise son trait apporte une vitalité qui devrait toucher de plein fouet les yeux de nos chères têtes blondes et, pourquoi pas, les autres, amoureux d’histoires légères peu enclines à la violence.

En cette période d’halloween, il était normal que des sorcières soient à l’honneur. Teresa Valero et Juanjo Guarnido ont fait le nécessaire avec ce nouvel album auquel je vous invite à y jeter un sort (favorable, cela va sans dire !).
 

Par Phibes, le 2 novembre 2008

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