SONS OF ANARCHY
Tome 4

Partie faire des courses au supermarché, Gemma s’est faite volée son véhicule. Pour le moins tourmentée par ce qui lui arrive, elle somme son fils Jax de retrouver le salopard qui lui a fait ce coup. Les recherches de ce dernier vont le conduire à Stockton, dans un garage louche où son passé va ressurgir.

A Charming, Juice a été appelé par son associé Vince qui gère un dispensaire. Ce dernier lui avoue avoir fait une grosse bêtise et être sous l’emprise d’un maître-chanteur. Juice décide alors de s’occuper de ce dernier. Une surprise de taille l’attend au tournant.

Bobby Munson assure des petits spectacles dans un cabaret de Las Vegas. Peu rétribué, il se voit proposé quelques billets supplémentaires pour inciter trois touristes à consommer plus que de raison. Autant dire que la soirée qui s’annonce va laisser des traces…

Jeune dealer, Happy a été pris à parti par plus fort que lui. La rixe lui vaut d’être emprisonné quelques temps. A sa sortie, pour subvenir aux besoins de sa mère souffrante, le jeune homme tente de travailler mais l’appel de la violence est plus fort surtout quand on vient le titiller.

Par phibes, le 16 octobre 2017

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Notre avis sur SONS OF ANARCHY #4 – Tome 4

Toujours sous le Ce quatrième volet conduit par Ed Brisson au scénario et Matias Bergara au dessin est l’occasion de se replonger dans l’univers du club des bikers de Charming dont on a connu les exploits durant sept saisons à la télévision. Loin de relater différents épisodes de la série, les auteurs ont préféré se lancer dans des pérégrinations totalement inédites. C’est donc quatre petits épisodes qui nous sont proposés, quatre historiettes complètes qui ont la particularité de mettre en avant quelques membres du groupe SAMCRO (Sons of Anarchy Motorcycle Club Redwood Original) dans leurs œuvres isolément.

Restant dans l’esprit de la série télévisée, cet album est l’occasion de retrouver certains personnages récurrents tels Jax, Juice, Bobby et Happy, chacun dans des équipées en solo qui se veulent faire état de leur suprématie à faire justice eux-mêmes. De fait, l’on ne sera pas surpris (surtout si on connaît l’univers) de la violence qui entoure ces personnages, plongés dans des règlements de compte souvent lugubres et où la morale n’a pas forcément sa place.

Il ne fait aucun doute que les intrigues mises en avant se révèlent surtout pour leur simplicité mais aussi leur pesant d’efficacité. Si les péripéties liées à Jax, à Juice et à Happy ont pour conséquence de nous introduire sans aucune retenue dans des face-à-face musclés et sombres sous des accents de vols, de passes d’armes ensanglantées, de trafic de drogue, de manipulation morbide, celles concernant Bobby ont tendance ici à apporter plus de légèreté, assurément bien agréable.

Evidemment, la mise en images de Matias Bergara traduit à la perfection le climat violent des Sons of Anarchy. Grâce à un réalisme aiguisé, un encrage bien pesé et des effets énergisants, l’artiste marque incontestablement des points en appuyant là où ça peut faire mal et ne laisse nullement indemne. Ses personnages, évidemment inspirés par les acteurs de la série, toujours porteurs de leurs « jackets » bien reconnaissables sont très bien restitués, souvent dans des actions percutantes et glauques.

Une nouvelle volée de quatre épisodes inédits sur le fameux club de bikers californiens impitoyables que les adeptes dévoreront sans retenue.

Par Phibes, le 16 octobre 2017

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