SOMMELIER
Sommelier

Joe Satake est un jeune Japonais, installé en France, dont la seule passion est le vin. Sommelier, il a refusé le premier prix du concours le plus prestigieux du pays alléguant que les vins présentés n’atteignaient pas ses espérances.
Alors qu’il déguste un vin dans un restaurant, il est pris à parti par la fille du directeur et finit par quitter l’établissement. Il la retrouve, quelques temps après, en train de s’enivrer avec un grand millésime. Loin d’être décontenancée par le sermon que Joe lui fait, Margaux décide de le séduire… sans succès. Elle lui laisse alors la carte de son père, pensant qu’il cherche à entrer dans le monde viticole.
Joe finit par se présenter à l’adresse indiquée : bien décidé à l’humilier, le père de Margaux lui impose une séance de dégustation. En fin connaisseur, Joe n’a aucun mal à identifier les vins proposés. Cependant, la bouteille qu’il recherche n’est pas là et il reprend donc la route.

Par KOMORI, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SOMMELIER #1 – Sommelier

Ce manga connaît un franc succès au Japon et aurait conduit les Japonais à s’intéresser au vin.
Cependant, on peut rester perplexe face au scénario : un jeune homme aux talents, bien sûr, extraordinaires, qui part à la recherche du vin que lui avait fait connaître sa mère, en draguant tout ce qui passe et en sauvant des âmes perdues.
L’auteur enchaîne ainsi les rencontres avec des personnages torturés et transforme son héros en sauveur : il réconcilie une fille et son père, une femme et son ancien amant, découvre une escroquerie, sauve une entreprise familiale de la faillite…. Le tout en dégustant du vin dès qu’il en a l’occasion et en raflant la fille à chaque fois. L’ensemble manque de rythme, semble un peu poussif. On ne peut s’empêcher, en outre, d’avoir une impression de surfait. L’auteur se veut réaliste et a, d’ailleurs, fait appel à un conseiller technique ; mais, un scénariste japonais qui prend conseil auprès d’un œnologue du Wine Institute of California pour parler du milieu viticole français, ça fait beaucoup ! Sans faire preuve de chauvinisme, l’auteur en fait parfois un peu trop ! En plus, sans vouloir paraître pessimiste, au rythme où il va le Joe, il va finir avec une cirrhose !!
Côté dessin, le trait est fin, aéré (un peu trop parfois) mais on note des erreurs de proportions, des approximations. Quant aux personnages, ils sont un peu plats, stéréotypés. Le format est, en outre, perturbant : taille agenda de poche mais en beaucoup plus gros. Ça rend la lecture plus laborieuse.
A noter, en revanche, les appendices en fin de volume qui présentent des grandes maisons : intéressants.
Dommage, par contre, que la mention « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé » arrive en toute fin de volume et en tout petit, alors que le héros boit tout du long et qu’il a commencé jeune en plus !

Par KOMORI, le 15 septembre 2006

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