SOIL
Tome 1

La jeune lieutenant de police Onoda et son désagréable supérieur le capitaine Yokoi ont été appelés par leurs homologues du tranquille village de Soil Newtown pour prêter main forte sur une enquête qui laisse sans voix ceux qui s’y sont frottés. Une famille lambda et sans histoires (un couple et sa fille) vivant dans un quartier résidentiel très règlementé ont en effet mystérieusement disparu ; et si aucun indice n’a pu être découvert chez eux qui aurait pu mettre les enquêteurs sur une piste, une étrange concrétion de sel se dressait par contre dans la chambre de la fille ! Une stalagmite aux mêmes caractéristiques salines qu’un immense cône qui avait lui également "poussé", mais au milieu de la cour de récréation d’un établissement scolaire de la ville !!!

Quel était ce mystère ahurissant ?! Et dans quelle mesure pouvait-il être lié à la coupure de courant qui avait perturbé la vie à Soil Newtown ?…
 

Par sylvestre, le 4 février 2011

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2 avis sur SOIL #1 – Tome 1

Soil est avec Hitman le premier manga japonais dont la licence a été obtenue par les éditions Ankama et qui ouvre leur nouvelle collection Kuri. Avec un trait loin d’être désagréable et rappelant, en plus gras, en plus serré, celui par exemple d’un Adrian Tomine, Atsushi Kaneko nous invite dans une histoire pleine de mystères sans nous donner encore la moindre chance d’en percer l’un ou l’autre.

Les éléments qui posent question à ce stade du premier tome sont en effet très différents et pour certains dignes d’une histoire de science-fiction : une disparition d’individus, l’apparition inexpliquée d’entités phénoménales matérielles en plusieurs endroits, la coïncidence avec un acte de sabotage à première vue plus banal ou encore le contexte original du "décor" : un quartier résidentiel en apparence idéal, mais où la réglementation semble intransigeante et surveillée par des personnes qui en sont devenues obsédées… C’est la confrontation entre le banal et le fantastique qui fait des étincelles dans ce début de série et qui fait qu’aucun lecteur un minimum curieux ne voudrait s’en arrêter là sans savoir ce qui se trame à Soil Newtown !

De plus, le papier épais du livre est d’un blanc très clair. Le contraste avec le dessin, très lisible et encré gras comme je l’écrivais plus haut, participe donc au style des planches qui trouvent leur équilibre dans cette dualité d’états puisqu’elles sont à la fois fournies et épurées.

Soil s’annonce comme une lecture de qualité, autant au niveau du dessin qu’au niveau de l’histoire. Le lecteur reste à la fin de ce premier volume pendu au suspense qui s’est installé au fil des pages. Pas de doute : celui qui aura mis le doigt dans l’engrenage se sentira appelé par la suite !

Une belle découverte à faire dans une collection Kuri dont on espère qu’elle nous réservera encore et encore d’aussi bonnes surprises ; et des surprises qui tiendront leurs promesses !
 

Par Sylvestre, le 4 février 2011

Ce manga n’est pas comme les autres … Voici les premières pensées qui m’ont envahies dès que j’ai eu la chance de l’avoir en main. Déjà en ce qui concerne la texture de la jaquette, mais aussi par sa présentation et sa grosseur … Oui vraiment je m’attendais à être surpris et je dois bien dire que cela est le cas.

Selon moi cette histoire fait carton plein ! L’histoire tout d’abord est assez exceptionnelle, dès l’introduction le lecteur se trouve plongé en quelques pages dans l’histoire de la ville de Soil sans qu’un seul mot ne soit inscrit, sans qu’une seule parole ne soit échangée, juste par le dessin … Cette histoire d’enlèvement se place d’ores et déjà sur le terrain mystique (ou spatial, à vous de voir …). De rebondissements en rebondissements nous découvrirons les histoires cachées de cette petite ville avec ses personnages tous plus particuliers les uns que les autres. Qu’il s’agisse des deux policiers chargés de l’affaire, l’un gros, gras et macho et l’autre laide, timide et soumise, du délégué de la ville stratège notoire et oeil de Moscou de Soil, des différents élèves ou de la vieille bizarre, tous servent à rendre une ambiance assez sombre et très bien amenée.

Le dessin est quand à lui bien loin de ce à quoi nous sommes habitués. Il est splendide, très gras et pressant. Il ne s’agit pas ici de finesse bien que les détails soient légion et qu’il ne soit pas minimaliste mais plutôt de réalisme.

L’une des premières vraies claques de l’année 2011 à lire et à apprécier sans modération !

Par PEK, le 23 février 2011

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