SODA
Lève-toi et meurs !

Les rues de New York sont décidément très peu sures. Un jeune flic, Dany Clearwater est prêt à tout pour faire équipe avec le légendaire David Solomon, plus connu sous le nom de Soda. Il tente d’échanger son poste avec l’habituel coéquipier de ce dernier. Mais au cours d’une rixe entre dealers Benvenutto Balesteros est poignardé en voulant s’interposer. Même s’il a pu avoir la peau de son agresseur, son complice court encore dans la rue.
De nombreux indices laissent suggérer que Clearwater a commis des erreurs ce qui ne manque pas de mettre la puce à l’oreille de Soda. Son nouveau collègue de patrouille semble avoir beaucoup de secrets, mais Soda ne vois pas où est le mal, car un homme qui veut tout faire pour sauver de la chaise électrique un innocent n’est pas foncièrement mauvais.
Mais pourtant son insistance pour faire équipe avec Soda et sa curiosité à son encontre cachent bien des choses

Par eric, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SODA #7 – Lève-toi et meurs !

Cette série cultive un paradoxe qui ne cesse de me séduire. Le fait de voir un policier new-yorkais qui revêt des habits de prêtre en rentrant chez lui tout les soirs pour cacher son véritable métier à sa mère donne souvent des histoires amusantes. Mais voir sa mère autant empotée et naïve ne cesse de m’énerver. Du coup, ce sont principalement les enquêtes de Soda qui sont intéressantes car il est peu probable que sa mère découvre un jour la vérité.
Ici, on est littéralement happé par cette histoire sans jamais se douter une seconde du funeste dénouement. Et on se surprend de voir un Soda qui cache aussi bien son jeu que son adversaire.
Concernant le dessin, il est amusant de voir Soda avec un flic comme l’agent Balesteros, il donne un petit côté Laurel et Hardy à cet album. Même si le dessin se veut plus humoristique, les histoires mettent souvent en scène une violence assez crue et un cynisme troublant.
Mais tous ces éléments qui peuvent sembler contradictoires font de cette série policière une référence incontournable.

Par Eric, le 4 mai 2006

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