SNORRY & MACHEFER
La malédiction de la fée Kalôm

Alors que sévit, en la cité de Tartyne-en-Konfiott, une récession économique des plus douloureuses, Snorry le nain, forgeron de métier, a décidé d’abandonner son activité au bourgmestre pour se lancer dans l’aventure. Pour ce faire, il atteint en compagnie de son indissociable puissante monture Machefer l’orc, la capitale de la cochonnaille Grompaf afin d’être reconnu en tant que guerrier bretteur nain de premier niveau par le syndicat d’aventures. A peine inscrit, une opportunité lui offre l’occasion de se lancer dans sa première quête. En effet, les hommes-saucisses, en guise de représailles, ont kidnappé des notables de Grompaf, promettant de les scalper si le génocide sur les saucisses n’est pas stoppé. C’est lors de cette mission que Snorry libère par l’intermédiaire du glouton Machefer la fée Kalôm. L’orc étant dorénavant lié à cette dernière via une malédiction mortelle, Snorry se doit, pour sauver son compagnon, de retrouver le grimoire par lequel le magicien Lubris de la secte de l’axe hatif a jeté le mauvais sort. Une deuxième aventure, aux accents de magie, s’engage…

 

Par phibes, le 17 octobre 2011

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Notre avis sur SNORRY & MACHEFER #1 – La malédiction de la fée Kalôm

A peine a-t-il lancé sa première saga La porte des anges chez Mediaspaul (juin 2011) que Guillaume Albin bat le fer tant qu’il est chaud et sort pratiquement en parallèle cette autre série dédiée également à un genre qu’il semble apprécier fortement à savoir l’heroic fantasy.

Structurée à la manière d’un jeu de rôle où le personnage principal gravit les échelons de son équipée en gagnant des points de compétence, cette aventure met en présence un univers de personnages plutôt basiques dans leurs raisonnements. Cette dernière possède tous les ingrédients pour amener le lecteur dans des circonvolutions humoristiques et décalées délectables. Par ce biais, Guillaume Albin use d’un vocabulaire très imagé, qu’il noie dans une prolixité verbale impressionnante mettant à l’honneur une étude en profondeur de son monde onirique (voir en fin d’album le dossier consacré à celui-ci), gorgée de jeu de mots des plus rigolos et de personnages attrayants dont on a certes l’habitude de voir fleurir par ailleurs, tels les nains, orcs et fées.

La magie (à tous niveaux) opère sympathiquement et nous emmène dans un road-movie délirant qui n’est pas sans rappeler quelque part les ambiances gauloises d’Astérix. Au fil de l’histoire, Snorry et son massif et peu futé compagnon ont pour vocation de rencontrer inévitablement d’autres protagonistes qui se doivent de les aider ou de les combattre dans leur quête.

Si Guillaume Albin sait se montrer bavard, il sait aussi prouver ses aptitudes quant à dessiner un monde plein de fantaisie. Là aussi, on perçoit un appel du pied gaulois, par la représentation de Snorry que l’on pourrait comparer à un certain poissonnier. Le trait tout en rondeur qu’il utilise généreusement est clair, précis, fouillé et évidemment désopilant.

Une première étape réussie, bénéficiant d’une bonne dose de bonne humeur et d’esprit fécond.

 

Par Phibes, le 17 octobre 2011

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