SLEEPER
A bout portant

Cole Cash, alias Grifter des W.I.L.D.cats, et ancien membre de TEAM 7, se retrouve dans une facheuse posture : attaché et bailloné, deux hommes vont l’abattre.
Dix jours plus tot, cole avait rendez-vous avec Lynch, un ancien compagnon d’arme de team7, chef des I.O. et de la célèbre équipe Gen13. Celui-ci l’a embauché pour l’aider dans de sales besognes(dont Grifter est un spécialiste). Le jour ou Lynch se fait abattre en pleine rue et se retrouve dans le coma, Cole devra enqueter pour trouver le (ou les ) coupables , et pourquoi lynch voulait réellement son aide. Cet enquete risque de lui couter sa vie…
(épisodes US : Point Blank #1 à 5)

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SLEEPER #1 – A bout portant

Vous vous souvenez des WILDC.A.Ts ? Ce goupe de super-héros crée par Jim Lee il y a pratiquement plus de 10 ans pour Image ? Le seul personnage réellement interessant de cet équipe était le Grifter : le visage caché par un bandana rouge, il utilisait plutot des armes à feux plutot que des super-pouvoirs.
Semic nous propose la traduction de Sleeper. Quand j’ai vu qu’il s’agissait d’une aventure du Grifer et , en plus, déssiné par le talentueux Colin WILSON, j’ai pas hésité, et je ne suis pas déçu.
Sur un tres bon scénario d’Ed Brubaker, spécialisé dans les histoires « polar » et qui a à son actif quelques histoires de Batman, nous retrouvons aux dessins et aux couleurs, un duo bien connu des lecteurs de bandes déssinées « franco-belges » : Colin Wilson et Janet Gale qui ont officié sur « La jeunesse de Blueberry » pendant quelques années. Depuis, on a pu admirer le travail de Wilson sur une aventure de Tex Willer (dans un sublime noir et blanc) : « LE DERNIER REBELLE » paru chez Semic albums, et dans une nouvelle série chez Casterman : « Du plomb dans la tete » avec Matz(Le tueur) au scénario.
Colin Wilson avait déjà illustré du comics : Judge Dredd par exemple. Quand on admire son travail sur « sleeper », on peut dire que Wilson est un grand dessinateur (je sais, je me répete!). son style convient parfaitement pour ce récit « polar-espionnage » de Brubaker. aucun temps morts, de l’action digne de John Woo ou tarantino. et l’utilisation de tres bons seconds roles. Cole Cash n’est pas le héros « propre sur lui » : il fume, boit et est un vrai salaud par moment : impulsif, violent : il faut le voir se débarasser du gars qui essaye de faire du mal à « savant » la soeur de Zealot…
Je ne sais pas si c’est prévu que Wilson refasse du comics,mais qu’il sache que j’attends ses futures publications avec intérêt !

Par BERTHOLD, le 14 février 2005

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