SKY WARS
Tome 1

Le petit royaume d’Eldura vit en autarcie, sous la coupe du roi despote Ornissos. C’est là qu’a grandi Knit. L’existence n’est pas toujours simple pour ce jeune berger qui est très mal vu des autorités. Son défunt père avait, en effet, tenté de créer des machines pour voler dans les airs, ce qui est strictement interdit par la loi. C’est d’ailleurs en essayant un de ses engins qu’il s’est tué.

Le garçon vit donc simplement, aidé de quelques amis qui le protègent comme un membre de leur famille. Sa joie, c’est son étrange compagnon Plamo, un petit animal mystérieux qu’il a recueilli voici plusieurs années.

Mais tout va changer pour Knit lorsque surgit du ciel un inconnu, chevauchant un monstre ailé. Alors qu’il s’écrase et que tous les soldats du Royaume se mettent à sa recherche, il est caché par le garçon.

Par legoffe, le 17 septembre 2019

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Notre avis sur SKY WARS #1 – Tome 1

La conquête des airs, qui a fait rêver tant d’hommes, prend un nouveau visage avec ce manga fantastique. Si les travaux du père de Knit s’approchent de ceux d’un De Vinci, la voie ouverte par les dragons (sans ailes !) est plus étonnante, puisqu’elle mêle créatures de légende et accessoires imaginés par des humains.
Cela permet à la série de se démarquer un peu d’autres mangas développant un univers similaire, très médiéval.

Alors que le jeune héros est l’innocence même, l’auteur va l’entraîner dans les pas d’un homme – Shark – qui a des manières de mercenaire et qui n’inspire guère confiance. La formule (associer deux personnages aux caractères opposés) est très courante en BD comme au cinéma, mais – là – le contraste entre les deux atteint des sommets ! A tel point qu’on a un peu de mal à y croire. Mais, après tout, aurait-on pu imaginer des dragons voler dans ailes ?

Entre drame et action, le démarrage de la série est dense et s’appuie sur des idées intéressantes. La recette devrait plaire, en premier lieu, aux préados pour le style et le ton du livre. Le récit est clair, bien construit. Seule la personnalité des protagonistes reste à travailler.

Quant aux dessins, là, c’est une question de goût. Ils ont un côté un peu rétro, qui rappelle les mangas des années 80. Ils sont assez fins et très maîtrisés, mais ils manquent parfois un peu de détails. C’est particulièrement vrai pour les décors et les fonds qui sont les sacrifiés du manga.

Le décollage depuis le petit royaume d’Eldura est l’introduction à un récit d’aventure dont tout reste à découvrir. Il faudra attendre le prochain atterrissage de Knit et de Shark pour pouvoir réellement jauger la série.

Par Legoffe, le 17 septembre 2019

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