Skim

1993, Amérique du Nord. Kim est une ado de 16 ans, à qui son surpoids a valu le surnom de Skim (« dégraisser »).
Solitaire et complexée, mais dotée d’une personnalité riche et affirmée, Skim s’épanche dans son journal intime avec verve, imagination, clairvoyance et, souvent, une bonne dose d’animosité. En quelque 140 planches d’une grande intelligence narrative et graphique s’épanouissent divers motifs qui vont rythmer l’existence de Kim, ses états d’âme et son cheminement progressif vers la maturité : le suicide d’un lycéen de sa connaissance, les amitiés qui se font et se défont, les soirées ratées, les expériences amoureuses…

Par Editeur, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Skim

L’adolescence, c’est aussi supporter tous ceux qui aiment penser que tu vas te suicider.
Tous ces cons, si cons qu’ils en viennent presque à justement te la donner cette envie de mort…
« Skim, ça va? Skim, tu as pas l’air en forme tu sais? Tu es sûr que ça va? Tu as vraiment une tête de cadavre… »
Et ainsi va Skim l’apprentie sorcière trop pâle, boudinée dans son uniforme ridicule, perdue dans une école pleine de filles aux rôles figés, à la tête vide et aux empressements malsains.
Et c’est ainsi que les soeur Tamaki nous tracent une tranche de vie sur un bien joli chemin d’encre noir aux racines d’estampes japonaises. Auto biographique ou purement inventé ce « roman graphique » peut toucher tous ceux qui ont vécu vers 14 ans et qui s’en souviennent encore.
A lire absolument pour découvrir qu’après l’enfer des autres, il y a quelquefois le rire d’un autre pour vous emmener un peu plus loin. Juste ce qu’il faut.

Par Nicolas PONA, le 8 mai 2009

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