SIR PYLE
Rien ne se perd

Pyle en a marre ! Il n’en peut plus de toujours soigner des créatures monstrueuses, féeriques et autres depuis 3000 ans. Mais son fidèle serviteur, Spectre, veille et Pyle se remet à nous conter ses aventures après une énième tentative pour pratiquer le skateboard.

– Euridice de der : Pyle nous raconte comment il est descendu lui, et pas cette femmelette d’Orphée, au royaume d’Hadès pour chercher la belle Euridice.
– Les fées diverges
– A moitié dans la tombe … ou tout : la mort aurait-elle le sens de l’humour ?
– Sir Pyle dans l’île aux otages : Sir Pyle s’occupe aussi des mythes modernes, les pauvres !
– L’étroit mousquetaire : Dumas a eu bien raison de laisser le paranormal de côté mais grâce à Pyle nous connaissons toute la vérité sur Athos !

Il n’y a pas à dire, Pyle ne nous épargne rien, les dieux de l’Olympe, les histoires féeriques toutes mignonnes, les monstres gentils, les meilleurs romans d’aventure, tout est passé à la moulinette ! Ceux qui disent que l’âge assagit devraient le rencontrer !

Par Chlorente, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SIR PYLE #3 – Rien ne se perd

Argh ! Le tome 3 est enfin paru ! Et rien qu’avec la couverture on s’aperçoit que le ton est toujours aussi irrévérencieux : le regard voit d’abord Pyle assis sur le trône, au propre comme au figuré, et ensuite il lit le titre « Rien ne se perd … », no comment !

Ce volume reste donc dans le ton des deux précédents mais on a le droit à deux « grandes » révélations, la première étant que Pyle ment sur son age ! Eh oui il a plus de 3000 ans ! La seconde est que Spectre n’est pas son premier serviteur ce qui nous donne droit à une crise de jalousie de la part de Spectre. D’ailleurs dans ce récit je voudrais faire remarquer que Pyle a un graphisme qui le rend adorable et si on se contentait de cette seule histoire on l’adopterait immédiatement, je dis bien si.

En bref Sir Pyle est toujours aussi dynamique, amoral, cupide, et ne recule devant rien pour atteindre ses objectifs. On passe donc un excellent moment de détente à le lire mais comme pour les précédents albums un minimum de culture populaire, ainsi que la lecture des 3 mousquetaires, est nécessaire car sinon vous ne percevrez pas toute l’ironie et l’humour.

Coté graphisme il est à noter que dans ce tome ils sont deux dessinateurs mais qu’on ne sent pas de transition, l’ensemble est parfaitement homogène autant dans l’album lui-même que par rapport aux deux toms précédents.

Par Chlorente, le 21 août 2003

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