SINBAD
La griffe du génie

Au détour d’une oasis sur le chemin du port de Qarawh, Sinbad est retrouvé par Azna, la femme-panthère, avec laquelle il entretient des liens étroits. A la suite d’un baiser furtif, cette dernière se transforme en femme, se libérant ainsi de la tutelle maléfique de la magicienne Turabah. Ensemble, ils atteignent Bagdad au moment une malédiction lancée en guise de représailles par Turabah, sévit. Sinbad finit par être contaminé par la peste magique et voit son avenir bien limité. Par ailleurs, le khalife Al-A-Din se sentant d’une humeur plus clémente envers son peuple de Bagdad, a décidé de fêter son soixantième anniversaire d’une manière originale. Pour redorer sa cote de popularité, il propose d’organiser, au grand dam de son génie, un concours de lancer de couteaux dont le prix sera la réalisation d’un vœu. Est-ce que Sinbad se sortira de son mauvais pas et pourra enfin aboutir dans sa quête pour retrouver ses parents malgré les menaces ambiantes ?
 

Par phibes, le 2 août 2009

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Notre avis sur SINBAD #2 – La griffe du génie

Sinbad, l’aventurier du pays des contes des mille et une nuits, poursuit ses recherches quant à la découverte de l’identité de ses parents. Aidé en cela par la belle Azna qui, maintenant, peut agir de son plein gré, il revient sur la terre de ses origines marquée par le machiavélisme de la magicienne Turabah, le despotisme du khalife Al-A-Din et les prétentions sournoises du djinn.

L’histoire avance tout doucement, au gré des vicissitudes de Sinbad, noyées dans les crises colériques de la magicienne, les caprices d’une boîte magique et les terribles desseins du génie. Toujours empreinte de fantaisie à l’état pur, l’aventure guide Sinbad sur les traces d’un collier qui pourrait l’aiguiller dans sa quête. Alors que l’on pense que l’affaire pourrait se régler, les auteurs lui donne un virage supplémentaire au travers d’un tournoi de lancer de couteaux à l’aboutissement incertain et d’une nouvelle rencontre avec un personnage (dont je tairais le nom) sorti tout droit des célèbres contes orientaux.

Un zeste d’humour, une quête qui semble s’étirer en longueur, une issue (dans sa généralité) que l’on subodore déjà depuis le début de l’aventure, des personnages bien charismatiques, tels sont les éléments qui reflètent ce deuxième opus qui laisse, malgré ses cinquante six planches, quelque peu le lecteur sur sa faim.

Pourtant, le coup de plume de Pierre Alary est enjoué, plein de promesses graphiques à l’orientale des plus généreuses. Son style qui, certes, ne se démarque pas des dessins qui sont propres aux productions d’Arleston, a son charme et ravira les nombreux adeptes de l’heroic-fantasy. On sent que les mouvements sont maîtrisés, assez fluides et que travail dans les perspectives est bien rendu.

"La griffe du génie" est un épisode des aventures à l’orientale sûrement sympathique mais qui n’apporte pas encore toutes les réponses que le lecteur attend. Peut-être le prochain !
 

Par Phibes, le 2 août 2009

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