SIN CITY (EDITION 2013)
J'ai tué pour elle

(Sin City, A dame to kill for 1 à 6)
Dwight est un détective privé plein de principes. il prend ses photo, surveille els allers et venues, mais quand il voit la situation déraper il intervient. Il aimerait arrêter tout ce cirque mais quand Ava l’appelle il répond présent, quitte à se jeter dans la gueule du loup sans s’en douter. Car il croit ce que cette femme fatale lui raconte… Mais Dwight n’a pas dit son dernier mot…

Par fredgri, le 13 août 2014

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Notre avis sur SIN CITY (EDITION 2013) #2 – J’ai tué pour elle

Ce deuxième volume de Sin City ne s’inscrit pas forcément dans la continuité du premier (on voit même passer Marv au détour de quelques planches !), toutefois il s’agit bien là du même univers crasseux, sombre et ultra contrasté !

Miller s’est débarrassé des fioritures dans les coins, il arbore désormais un style très tranché qui fonctionne à merveille. Un maître au sommet de son art qui dilue devant nous une intrigue parfaitement ciselée qui rend directement hommage aux vieux polars Hard-boiled des années 40/50, ceux de Chandler, de McCoy, avec ces détective ambigus, ces femmes fatales, véritables mantes religieuses qui avalent les hommes en les regardant langoureusement, un léger sourire sur ce rouge à lèvre pimpant. Et Miller connait parfaitement ces codes, il les extrapole à l’excès, les tord et précipite ses personnages dans les égouts de la ville sans ménagement !

Nous retrouvons donc les mêmes atmosphères glauques, les mêmes visages burinés et les mêmes désenchantements. Cette ville se glisse entre chaque personnage, transforme les histoires en véritable tragédies. On reste fasciné par la puissance des images, mais aussi par l’efficacité des textes qui viennent rythmer, en voix off, les scènes qui se déroulent devant nous !

Même si personnellement je préfère peut-être le premier tôme, ce second opus m’a vraiment beaucoup plu. Il continue dans la lignée du précédent mais en abordant un personnage complètement différent, mais tout autant impressionnant par son côté froid et plus subtil que Marv (ce qui n’est en soi pas très dur !!!) !
En contre partie, Miller inscrit peut-être davantage cet album dans un hommage plus appuyé au genre, les figures qu’il utilise sont des archétypes classiques, moins originaux que dans le premier volume ! Ce qui n’enlève rien à la qualité de l’intrigue, de toute façon !

Sin City reste donc, alors que se profile très bientôt le deuxième film, un univers très à part, incroyablement passionnant. Si vous ne connaissez pas trop le travail de Miller (jetez vous alors sur ses Daredevil, ses Batman…), vous devriez goutter sans hésiter une seconde !

Par FredGri, le 13 août 2014

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