SILVER
Le trésor des vampires

(Silver (vol.1) 1 à 6)
1931. James Finnigan est un cambrioleur audacieux, même si parfois tout ne se déroule pas toujours comme il voudrait? Comme ce dernier boulot qui dégénère… Dans sa fuite, il tombe par accident dans une mystérieuse crypte sous les bureaux de la Fondation Harker, il y découvre un lingot en argent issu d’un fabuleux trésor, "Le cœur du dragon" lié à la dangereuse légende du clan Drah Khann. Mais il faut d’abord rassembler une équipe et organiser le plan… Après tout Finnegan et ses compagnons de route vont devoir plonger en pleine fêtes de vampires… !

Par fredgri, le 31 mai 2017

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Notre avis sur SILVER #1 – Le trésor des vampires

Ce premier volume, assez étonnant d’ailleurs, nous entraîne dans une histoire mêlant plusieurs genres à la fois. Qu’il s’agisse de thriller, d’histoire de cambriolage organisé, de vampires, d’aventure, tout y est très habilement dosé et nous tient en haleine du début à la fin. A tel point que les 220 pages passent sans que l’on ne s’en rende vraiment compte et sans que cela ne soit particulièrement décompressé. (A ne pas louper le dossier final avec les crayonnés, les story boards et les commentaires de l’artiste !)

Il faut dire que l’écriture de ce jeune auteur, Stephen Franck, relève déjà d’une grande maîtrise des codes de la bande dessinée. Il amène tranquillement les personnages, les introduit par l’action plutôt que par la psychologie qu’on appréhende doucement ensuite. Du coup, on ne perd pas son temps à se demander qui ils sont, ils sont très bien caractérisés. Peut-être, par contre, a-t il tendance à se cantonner à des archétypes, sans grande finesse.
Mais cela ne retire absolument rien à l’efficacité de l’ensemble.

C’est très bien mené, avec ce qu’il faut de suspense, de rebondissements, on se croirait dans ces vieux pulps qui nous faisaient rêver auparavant. De l’aventure non stop, des idées parfois un peu tordues, des héros qui n’en sont pas vraiment et des adversaires incroyables ! Le tout au service d’un album entièrement en noir et blanc, ou l’auteur use de ses influences, qu’elles soient du côté de Tim Sale, Mignola ou, même si pour le coup c’est plus un rapprochement hypothétique de ma part, Vivès, dans certaines épurations de style !!!

Un premier volume qui demeure une très belle surprise, très prenante. La découverte d’un auteur à surveiller de très près !

Par FredGri, le 31 mai 2017

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