SILLAGE
Dérapage contrôlé

Au sein du convoi, tout semble aller de mal en pis pour Nävis et ses compères. Tandis que Snivel semble avoir été victime d’un odieux attentat le résuidant en cendres, Nävis reconvertie en pilote de courses illégales, exige de Bobo des explications quant aux multiples cachotteries de ce dernier.
Ecœurée par les révélations de ce dernier concernant le financement de son ancien train de vie sur le convoi, écartelée entre son désir de vérifier les dites informations et la prise d’otage de son patron, l’avocat Ehmté Cissronn, Nävis devra faire son maximum et ne pas se laisser guider par ses émotions, si elle veut parvenir à la finale de trucks, et sauver l’avocat, à travers une course périlleuse et clandestine dont le déroulement pourrait bien être perturbé par l’entrée en scène de… Enshu Atsukau!!

Par Matt, le 6 octobre 2010

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3 avis sur SILLAGE #13 – Dérapage contrôlé

Comme chaque année, à la même période, Morvan et Buchet nous gratifient d’un album de leur série "Sillage", série qui compte désormais 13 numéros. Selon les croyances urbaines, le 13 porte tantôt chance, tantôt une guigne noire. Qu’en est-il pour cet album?
Je préfère le dire d’entrée, mon avis sera somme toute assez mitigé. Lecteur de la première heure et parfois déçu par l’évolution de la série, je lui reproche souvent de tourner autour du pot, d’oublier parfois la trame principale.
Or, au niveau de la trame principale, l’album porte magnifiquement bien son nom : "Dérapage contrôlé".
L’intrigue repose sur une course de vaisseaux totalement illégale, et causant des dommages collatéraux importants, tant en vies humaines qu’en dégâts matériels. On ne pourra pas, à ce titre, s’empêcher de penser à ce phénomène de société qui sévit un peu partout dans le monde, dans lequel des personnes pilotent de façon dangereuse et irréfléchie des bolides "tunés" (ou bolidés selon notre chère académie française!), tout ça pour le plaisir de l’adrénaline, au mépris des lois et du tord causé.
Cette course, donc, est ponctuée ça et là par des révélations que le lecteur assidu connait déjà à 90% et dont Nävis ne savait rien! (On a pas dit qu’elle était toujours fûtée…). Néanmoins, la saga connait un rebondissement important que je vous laisserai découvrir par vous même. On regrettera tout de même la façon dont survient ce coup de théâtre, balancé comme un cheveu sur la soupe entre deux embouteillages… La série retrouve donc un certain souffle scénaristique, en espérant que le scénariste monte convenablement la mayonnaise dans le tome 14, qui clôturera ce diptyque.
Concernant la partie graphique, c’est peut être la première fois que je dirais du mal du travail de Philippe Buchet qui nous livre là un travail très inégal selon les planches, tant sur le trait que sur les couleurs.
L’album se pare de scènes très bien réalisées, détaillées et mises en couleur de façon très juste. Malheureusement, on y trouve aussi des couleurs criardes qui font tâche (page 11 par exemple concernant la lave pour ne citer qu’un loupé) et des scènes spatiales qui semblent vides et dont le rendu des réacteurs des vaisseaux ou encore les portes spatiales ne semble jamais abouti et agréable visuellement.

"Dérapage contrôlé" se classe malgré tout dans le top des albums de la série, mais souffre tout de même de lacunes graphiques à mon sens. Il n’en reste pas moins agréable à lire, en espérant que le suivant sera aussi, voir plus riche encore en terme de révélations!!

Par Matt, le 6 octobre 2010

Un nouvel album de Sillage, c’est à la fois avec un mélange d’excitation et de scepticisme que l’on va l’ouvrir.
La bonne surprise vient de l’histoire, qui se montre rythmée et bien construite. Certes au rayon des reproches, on découvre le passé de Nävis par bribes et c’est frustrant, mais qu’importe, ici le récit se montre plus enlevé et les imbrications sont captivantes. Sur fond de course de "trykes" un peu sur le modèle des "gumball", Morvan livre ici une copie de Sillage réjouissante.
Malheureusement, là où le bas blesse, c’est sur la partie graphique, qui vraiment inégale. Nävis semble vraiment méconnaissable suivant les planches. Ca peut être un effet de style mais…non c’est décevant. Mais tout n’est pas à jeter, là où Matt s’offusque de voir des scènes avec des couleurs pétantes et de cases pauvres en décors, moi je trouve que ces séquences qui sont censées montrer des plateaux d »émissions de holo-tv, souvent pirates sont bien senties et collent bien au récit.
Voila, je me dis que cet album est un des meilleurs de la série, grâce à son histoire, mais je me dis que les auteurs et l’éditeur peuvent se féliciter d’avoir des fans, car je ne le conseillerai sans doute pas à un nouveau lecteur, car avec un treizième tome dessiné comme ça, je ne sais que penser des douze premiers.

Par Eric, le 7 octobre 2010

Beaucoup disent que les premiers tomes sont meilleurs que les plus récents que ce soit au niveau du dessin ou du scénario. Moi je dit que le scénario devient de plus en plus intéressant et qu’il évolue : les personnes changent en fonction du scénario et vieillissent.
Rappelons toutefois que le 1er tome est sortie en 1998, il est tout à fait logique que parfois le style ou le dessin soit un peu différent (ou qu’on ait cette impression) : c’est partout pareil, certains aimeront, d’autres moins. Pour ma part, j’ai acheté comme beaucoup le 13ème tome directement à sa sortie sans me poser de question et comme toujours c’est une agréable surprise.

L’histoire a pris un tournant assez inattendu : on a beau avoir un an (sortie d’un livre par an) pour imaginer la suite de l’histoire. A chaque fois c’est pas ce n’est pas ce qu’on avait pu imaginer – et c’est tant mieux -, l’histoire n’est pas prévisible.
Le dessin est super, je dirais même comme d’habitude… en même temps je ne suis pas du genre a critiquer les dessins, je ne suis pas un geek du dessin. Toutefois si j’ai un avis à donner je dirais que j’aime beaucoup le style de dessin de cette BD par rapport à d’autres bds car il y a beaucoup de détails et de couleurs ; on assiste presque à un film, c’est un dessin réaliste pas trop déformé qui cible adolescent comme adulte.

En fait, ce qui fait le charme de cette BD, c’est la grande coordination entre le scénario et le dessin pas toujours évident à mettre en place : ici c’est parfait, l’action est omniprésente.
Une chose est sure, j’achèterais les yeux fermés le 14e tome.

Par darkprince3 , le 23 juin 2011

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