SILENT LOVE
Tome 2

Parce qu’ils n’ont pas brillé lors de leurs derniers matchs, les membres de l’équipe de base-ball du lycée ont dû suivre un stage de trois jours qui, initialement, n’était pas prévu. Cela tombait mal, car Satoru comptait sur ces trois jours d’automne pour passer du temps avec Tamiya à qui il n’avait pas réussi, comme d’habitude, à dire tout ce qu’il avait sur le cœur. Satoru a donc décidé de se rendre sur le lieu du stage pour y retrouver Tamiya et enfin lui parler. Pour cela, il a franchi de nuit les grillages du complexe sportif : les bruits qu’il a faits en escaladant la clôture ont conforté certains camarades joueurs de base-ball dans leur idée qu’un secteur du complexe sportif était hanté…

Un trou dans le grillage entre les courts de tennis et le terrain de base-ball perturbe les entraînements de chaque côté. Dans leurs démarches pour convaincre Yû de trouver le financement pour la réparation nécessaire, Satoru et Tamiya ont échafaudé un plan pour mettre à jour les sentiments que ce Yû pouvait avoir pour un autre garçon : Kagami, dont Tamiya avait observé qu’il ne se montrait pas insensible à Satoru…
 

Par sylvestre, le 27 août 2010

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Notre avis sur SILENT LOVE #2 – Tome 2

Deux épisodes principaux composent ce second volume de la série Silent Love : ceux résumés ci-dessus. On y retrouve les éléments typiques de la plupart des séries yaoi : la notion de sport qui évidemment rend hommage aux corps et à leur esthétique, la notion de dominant-dominé et enfin les petits tracas de la vie quotidienne des héros qui sont alors amenés à gérer leur vie sentimentale devant les lecteurs ; en l’occurrence leurs préférences homosexuelles, ce qui n’est pas forcément évident à assumer dans un contexte de jeunesse lycéenne.

Les dessins, standard mais agréables, aident au plaisir de la lecture de cette série dont le scénario est somme toute très simple, tout comme le sont les dialogues. On s’attardera juste quelques points précis : le comportement (qui nous ferait presque sourire) de la mère de Satoru qui n’a semble-t-il pas compris le type de relation qui existe entre son fils et Tamiya, le fait qu’on ait affaire à une population comprenant une forte concentration de garçons attirés par d’autres garçons (m’enfin, c’est normal, on est dans de la fiction yaoi !), et les nombreuses représentations de ces petits « modèles réduits » des personnages qui, comme des petits anges ou des petits démons, apparaissent à côté d’eux et reprennent leurs attitudes ou leurs expressions en les exacerbant !

Un très court épisode clôt la partie bandes dessinées (avant la postface), revenant sur le tout début de l’histoire.

Pour public averti, aux éditions Asuka.
 

Par Sylvestre, le 27 août 2010

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