SIDESHOW
Charly (1/2)

New York, 1952. Charly Chamber vient de mourir, à son enterrement, il n’y a pratiquement personne, juste un vieil homme. Une jeune femme se rapproche, curieuse, elle lui demande s’il connaissait bien le défunt. Commence alors une longue discussion qui nous ramène dans le passé, du temps ou Charly n’était qu’un enfant, ou il vit ses amis massacrés par un vampire, du temps ou il découvrit qu’il avait l’étrange pouvoir de neutraliser les capacités de toutes les créatures qu’il croisait… Cependant, un jour, alors qu’il ramène avec lui, une Lamie qui s’est changée et fillette, Charly rencontre Trixie, une jeune femme tatouée sur tout le corps, qui travaille pour un cirque ambulant…

Par fredgri, le 4 juin 2021

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Notre avis sur SIDESHOW #1 – Charly (1/2)

La période dans laquelle se situe le récit est sombre et désillusionnée. Les États-Unis sont plombés par la crise économique, les gens sont précipités à la rue et les créatures fantastiques en profitent pour se glisser dans les villes afin de faire régner la terreur. Dans ce cadre, un homme comme Charly, qui peut neutraliser tout ce petit monde, est une véritable aubaine.
Alors qu’il poursuit une Lamie (sorte de succubes meurtrières) il réussit à la piéger alors qu’elle vient de se transformer en petite fille pour le duper. On va donc suivre cet étrange duo tout du long de l’album, et plus particulièrement suite à leur rencontre avec cette troupe qui appartient à un cirque ambulant ! L’idée, on le sent bien, n’est pas de pointer du doigt les bizarreries des uns et des autres, mais plutôt d’approfondir le personnage de Charly et les liens qu’il construit avec Trixie.

L’écriture d’Eric Corbeyran est plutôt agréable, avec de très bonnes caractérisations qui rendent ces personnages assez attachants. On sent bien, néanmoins, que ce volume est davantage là pour installer le cadre et que le second volume verra les évènements se précipiter un peu plus. En attendant, on passe vraiment un bon moment, même si l’on aurait peut-être aimé que la dimension fantastique soit davantage développée !

Graphiquement, Emmanuel Despujol livre une copie magnifique, très bien mise en valeur par les couleurs de Fabien Alquier qui opte pour un traitement désaturé, du plus bel effet ! La narration est fluide, les décors très travaillés et les visages très expressifs, que demander de plus !

Sideshow se présente donc comme un diptyque en devenir que je ne saurais assez vous recommander !

Par FredGri, le 4 juin 2021

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