SHUMARI
Tome 1

Été 1869. Shumari est un homme de l’ethnie des Aïnous. Il est à la recherche de Shoma Otsuki, l’homme qui a enlevé son épouse. Il est malheureusement traqué par les forces de l’ordre car, suite à un malentendu, il a assassiné un autre homme. Le voici donc pourchassé à travers les terres de l’île d’Okkaïdo.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur SHUMARI #1 – Tome 1

Osamu Tezuka a été un auteur à la production abondante. Près de vingt ans après sa disparition, des séries inédites en France continuent de paraître.

Les éditions Tonkam viennent de traduire une série parue au Japon en 1978. Elle raconte le périple d’un homme à la fois chasseur et chassé.

Le livre se compose en plusieurs parties distinctes, selon les rencontres et les situations vécues par Shumari. Dans un Japon encore très agricole et en pleine mutation, notre héros va devoir affronter des bandits, des escrocs et des hommes qui veulent sa tête.

La qualité des histoires est inégale mais jamais on ne s’ennuie un instant dans ces aventures mouvementées qui racontent la rudesse d’une époque et d’une société en devenir. Sans être un grand livre de Tezuka, ce manga est l’occasion de se plonger dans XIXe siècle japonais. Cela devrait attirer ceux qui s’intéressent de près à ce pays, à son histoire et ses coutumes. La peinture sociale que fait ici l’auteur est à découvrir.

Le regret viendra sans doute du manque de charisme de Shumari. Il m’a fallu avancer longuement dans le récit avant de trouver une véritable humanité à ce personnage étrange, ni bon ni mauvais. Je l’ai finalement surtout apprécié dans la dernière partie, celle où il tente de refaire sa vie comme agriculteur. Il y affronte une famille qui va tenter de l’escroquer en lui vendant un terrain dont il ne pourra pas faire grand chose.

C’est vraiment cette partie qui a éveillé en moi un réel plaisir de lecture. Je lirai donc avec curiosité la suite en espérant que la qualité du scénario continue sa progression.

Par Legoffe, le 18 janvier 2008

Publicité