SHOWMAN KILLER
L'enfant d'or

Sans qu’il comprenne vraiment comment et pourquoi, le Showman est devenu la nourrice d’un nouveau né. Il ignore tout de l’enfant et pourtant il va s’acquitter de sa tâche avec zèle, même si les couches et les biberons ne font pas partie de sa formation de super assassin que seuls les kublars-or motivent.
Sa tâche va se compliquer lorsque la divine Suprahiérophante va s’emparer du pouvoir et demander au tueur de supprimer les derniers Nihilos, accusés à tort d’avoir assassiné l’épouse de l’Omnimonarque.

Par olivier, le 6 février 2012

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Notre avis sur SHOWMAN KILLER #2 – L’enfant d’or

Mais les trois survivants, déjà poursuivis par des milliers de vaisseaux Tiny-flies sont accompagnés par Ibis, la sorcière tatouée. Alors que le doute envahi le Showman Killer quant à la culpabilité des Nihilos dans l’horrible crime qui fut commis et qui précipita les événements, Ibis s’empare de son esprit, l’ensorcèle et lui insuffle la volonté de s’opposer aux ordres de la Suprahiérophante, de détruire sa flotte de drones et de libérer la galaxie.
La folie mégalomaniaque de la suprahiérophante ne connait pas de limites et son humeur dictatoriale menace les peuples de toutes les galaxies d’être réduits en esclavage. Celui qui fut créé pour agir en robot sans âme devient le dernier rempart contre les délires totalitaires et meurtriers de celle dont le titre de Divine ne vient certainement pas de son physique.
Showman va donc se transformer en chevalier, mettant ses aptitudes guerrières au service des Onironautes et de Non, car ainsi fut baptisé l’enfant par ses soins.
Seul face à la puissance et à la multitude des forces adverses, l’habilité et les dons qu’il reçu ne seront pas de trop. Son inégal combat qui l’amène à la limite de l’anéantissement prend des dimensions galactiques et face aux gigantesques bioroptères, seules ses facultés de Métamorphe lui permettront de survivre.

Nous sommes de plein pied dans l’univers de Jodorowsky, mais avec un soupçon de second degré qui décale totalement la vision et l’ampleur du drame sensé se jouer sous nos yeux.
Entre délire et dérision, la surprise est toujours présente. Jodorowsky s’amuse à prendre le contre pied de cet univers, de ce space opéra qui gravite dans le sillage de la Caste mais avec un humour et une fantaisie délicieuse.

Jodorowsky nous entraine enfin dans l’espace, laissant à Nicolas Fructus de pleines pages de batailles sidérales, de planètes artificielles et de vaisseaux démentiels. Passant d’un plan serré exprimant la folie de la Suprahiéophante à la splendide vision de milliers de vaisseaux, il déroule le film de l’histoire en une construction savamment orchestrée et c’est sans hésitation que nous le suivons aux confins de l’espace à la recherche des réponses aux questions que se posent Showman et Non.

Par Olivier, le 6 février 2012

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