SHOCHU ON THE ROCKS
1

 
Il avait pourtant largement le potentiel, mais… quelle mouche l’a piqué ?! Silène Darwin a triché à son examen de médecine et a pour cela été exclu de son école. Sa carrière est mal barrée… Pour noyer sa rage, Silène est ensuite allé se saouler dans un bar, et pour se faire servir un "shochu" d’enfer, il a vaguement accepté un marché que lui a proposé le serveur, un dénommé Lloyd Freud.

Emergeant le lendemain matin avec difficulté, la gueule de bois, Silène a trouvé face à lui le menaçant Véga Shipman qui lui a rafraîchi les idées en lui rappelant qu’il avait fait une promesse : se rendre au Mont Aicard. Silène a eu beau expliquer qu’il avait fait cette promesse en pensant que tout cela n’était que du bidon, il a vite compris qu’il ne fallait pas plaisanter et a dû se faire à l’idée qu’une grande aventure l’attendait, aux côtés de ce mystérieux Véga qui semblait croire en ses talents de médecin malgré l’erreur qu’il avait commise lors de son examen…
 

Par sylvestre, le 30 août 2015

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

Notre avis sur SHOCHU ON THE ROCKS #1 – 1

 
Bienvenue dans un univers où les humains côtoient moult autres types de créatures, certaines animalières humanoïdes, et d’autres plutôt issues du registre des Pokémon. Ces dernières seraient ce qu’on appelle les "shochu", des créatures plus ou moins mignonnes dont on tire des breuvages, également appelés shochu ; et d’où le sous-titre d la séire : on the rocks. Parmi tout cela notons aussi la présence de ceux qui se font appeler les "adaptés" : on en entend parler à plusieurs reprises, mais on n’en saura encore trop rien à la fin de la lecture de ce tome 1.

Dans ce premier opus, on fait la connaissance avec quelques personnages, on prend la mesure de ce qu’est l’univers dans lequel va se dérouler l’histoire et on voit se dessiner différentes pistes : l’excursion vers le Mont Aicard pour Silène, bien sûr, mais également, entre autres, toute une intrigue autour de ces fameux adaptés. Une intrigue qui nous laisse d’ailleurs entendre que le père de Silène est sans doute loin d’être l’irréprochable médecin qu’on voudrait croire…

Une bonne salade d’idées, donc. Un début d’histoire riche, mais avec encore un gros point d’interrogation sur ce que pourra nous réserver la suite. Tadam ! Cette histoire, imaginée par Carole Bartier, est mise en images par Saïd Sassine (Cassius, Wakfu…). L’artiste réalise des planches très fournies et souvent très sombres mais jamais complètement illisibles. Son style va bien avec la "ligne Ankama" : maîtrisé, sachant utiliser de nombreux codes, mais si spontané qu’au final on voudrait quand même qu’il s’affine encore.

Un début de série original avant une suite qui garde à ce stade encore tous ses mystères.
 

Par Sylvestre, le 30 août 2015

Publicité