SHINA DARK
Les princesses de Lune

Nombreux sont ceux, qu’on appelle les « héros », qui viennent sur l’île de Shina Dark pour occire le Roi Démon qui, en demandant aux territoires voisins de lui sacrifier des femmes en les faisant venir à ses côtés, a dépeuplé des régions entières et plongé des familles dans le désespoir.

Si certains de ces vengeurs finissent par se rendre compte que le Roi Démon n’est pas le tyran qu’ils croyaient affronter, d’autres n’hésiteront pas à vouloir coûte que coûte se mesurer à lui, quitte à engager des combats d’abord contre les femmes présentes sur l’île et qui se mettraient sur leur chemin.

Ainsi Galette et Christina, les deux reines fraîchement nommées de Shina Dark vont envisager de créer une armée de protection de l’île. Dans le paysage géopolitique, cette initiative risque d’être mal accueillie, déjà que le Roi Démon horripile ses voisins. Mais tout n’est pas tout rose non plus chez ces voisins et des guerres se profilent.

Galette et Christina, elles mêmes issues de deux pays en mauvais termes, se questionnent parfois sur leur cohabitation sur le trône de Shina Dark. Et voilà que Christina, la plus faible des deux, tombe gravement malade à la suite d’un empoisonnement…
 

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SHINA DARK #2 – Les princesses de Lune

Entre deux scènes de bains chauds comme on en trouve entre chaque chapitre pour le plaisir des yeux, repartez pour l’atypique île Shina Dark, un état à la tête duquel celui qu’on nomme le Roi Démon n’est plus celui qu’on pourrait craindre de rencontrer ; un territoire également situé au beau milieu d’une floppée de pays pour certains en guerre les uns contre les autres et tous marqués par l’influence de ce qu’a jusque là été la politique de leur voisin le Roi Démon : une politique de phallocrate aujourd’hui abandonnée mais hantant toujours les esprits et motivant les assauts de vengeurs de tous poils !

Avec un dessin très classique mais néanmoins au-dessus de la moyenne du genre grâce à un sens du détail assez poussé (parfois même un peu trop, comme sur la couverture de ce tome 2 où règne un certain fouillis pourtant dicté par une volonté de faire au mieux !) ; avec, aussi, une histoire qui montre des velléités à ne pas être un simple prétexte à proposer du "fan service", Shina Dark reste sur sa dynamique lancée de départ et installe peu à peu les éléments qui nourrissent l’envie du lecteur de découvrir la suite.

A découvrir. Au catalogue des éditions Taifu Comics.
 

Par Sylvestre, le 7 novembre 2008

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