SHIMON DE SAMARIE
Tu ne tueras point

Au temps où la Palestine était occupée par les romains.
Shimon de Samarie est juge au Sanhédrin de Jérusalem. Il a grandi et a été instruit à Rome, bien qu’il soit samaritain de naissance. Shimon est malgré tout considéré comme juif par les romains, et comme romain par ses pairs, ce qui ne facilite pas toujours son travail.
En déblayant les batiments d’un marchand du Temple, endommagés par un séisme, un corps est retrouvé. Le juge Shimon est appellé car l’origine de la mort est étrange. Shimon conclut à un meurtre : l’inconnu a été égorgé. A lui, donc, de découvrir qui était ce mort, et pourquoi et par qui il a été tué.

Par berthold, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SHIMON DE SAMARIE #1 – Tu ne tueras point

J’avais déjà pu lire une enquête de Shimon de Samarie dans un court récit paru dans un numéro récent de Métal Hurlant. Et cela m’avait bien plu. C’était original, une enquête « policière » au temps ou la Palestine était occupée par les romains, et où le role de l’enquêteur est tenu par un juge juif.
Mars 2005 : les humanoides associés lancent une nouvelle collection « DEDALES », 2 titres sont sortis : « NOVIKOV » (voir avis sur Scénéario.com) et « SHIMON DE SAMARIE ». D’autres titres vont sortir courant 2005.

Ce premier tome de Shimon de Samarie est une réussite : une très bonne surprise. Sur un très bon scénario de Fred Le Berre très documenté, Michel Rouge , dont on connait les talents graphiques pour avoir mis en images le tome 3 de la saga de « Marshall Blueberry » (scénario Giraud) et la reprise de « Comanche »(5 titres chez dargaud), nous offre de très belles planches, sur lesquelles on suit avec plaisir le récit de Shimon de Samarie et de son disciple . Les couleurs de Corentin sont lumineuses rendant avec brio l’atmosphère des lieux, les couleurs du pays, on a vraiment l’impression d’y etre.
Au gré des planches, on en apprend un peu sur le personnage de Shimon.
Ce tome 1 est une bonne chose : un bon récit historique, agrémenté d’un bon suspense, sur une période peu connue, maintenant retranscrite en BD, il serait dommage de passer à côté.

Par BERTHOLD, le 4 avril 2005

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