Destins mutilés

(Severed 1 à 7)
On est en 1916, Jack Garron, un jeune adolescent, découvre que sa mère l’a adopté et que son père naturel est un certain JP Brakeman. En effet ce dernier commence avec son fils une correspondance au travers de laquelle il finit par lui demander de le rejoindre à Chicago. le garçon décide donc de s’enfuire en montant clandestinement dans le premier train qui passe.
Mais ça n’est que le début de ses aventures. Car tout de suite il se fait attraper par un gardien qui lui dérobe le peu d’argent qu’il a, ainsi que son précieux violon. Jack rencontre néanmoins Sam avec qui il continue sa route après avoir réussit à récupérer son instrument de musique.
Une fois arrivés à destination, les deux amis se rendent compte que le père de Jack n’est plus là, qu’ils leur faut cette fois aller dans le Mississippi. C’est à ce moment là qu’ils rencontre un certain Alan Fisher. Un homme louche qui les invite à venir manger un morceau à son hôtel…

Par fredgri, le 13 mai 2013

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Notre avis sur Destins mutilés

Amateur d’ambiances glauques à la Stephen King, cet album est pour vous.
Car les deux scénaristes qui oeuvrent ici s’ingénient à nous faire entrer dans un récit inquiétant, régulièrement ponctué de cadavres, de scènes qui font "dresser les cheveux".
Le scénario est assez habile dans sa montée en puissance, dans cette façon de ne pas faire de compromis, n’hésitant pas à sacrifier qui il faut pour faire monter la pression, pour intriguer, sans pour autant tomber dans le démonstratif, ni même le gore facile. En parallèle, l’écriture est tout de même assez subtile, avec un bon travail sur la relation entre Jack et Sam. Par contre, je trouve qu’Alan manque un peu de finesse, tombant parfois assez facilement dans la caricature !

L’intensité du récit fonctionne vraiment bien. Car même si le scénario ne brille pas par son originalité on est très rapidement gagné par l’inquiétude que nous inspire ce vieil homme qui ne pense qu’à une seule chose, tuer. Le cadre, en pleine dépression, installe bien aussi l’ambiance, les personnages vivent de rien, personne ne s’inquiète vraiment de savoir ou ils sont, ce qui rend les choses plus faciles. De plus, le fait des victimes des enfant rajoute à la tension.

Mais ce qui m’a tout de même bien plu dans ce volume c’est le graphisme de Attila Futaki qui arrive parfaitement à nous faire sentir cette atmosphère de peur, de danger immédiat. C’est parfait ! De plus, l’artiste à un réel sens de la mise en page très efficace, avec des jeux d’expressions, des cadrages très bien sentis…

Donc un album très sympathique que je vous conseille pour passer un bon moment, plein de frissons.

Par FredGri, le 13 mai 2013

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