SEVEN DEADLY SINS
Volume 1

L’ambiance est animée dans l’auberge du Boar Hat. Le jeune Meliodas tient sa taverne d’une main de maître, à part peut être pour ce qui concerne la nourriture, réputée immangeable. Les discussions vont bon train et beaucoup parlent du chevalier rouillé, un fantôme qui apparaîtrait ça et là à la recherche des Seven Deadly Sins, un groupe de chevaliers sacrés recherchés par le royaume de Britannia pour avoir tenté de renverser le gouvernement.

C’est alors qu’apparait le fameux chevalier rouillé dans le Boar Hat. C’est la panique et tous les clients fuient. Méliodas, lui, n’a pas peur. Il découvre alors que le soi-disant fantôme n’est autre qu’une jeune femme qui cherche les Seven. Elle raconte à Méliodas que les chevaliers sacrés du royaume ont récemment mis le souverain aux fers et pris le pouvoir. Ils n’ont qu’un objectif, lancer de nouvelles guerres. Pour la jeune femme, le seul moyen de retrouver la paix, c’est de faire appel au Seven Deadly Sins.
Méliodas décide de lui venir en aide, accompagné de son cochon parlant Hawk. L’aventure ne sera pas de tout repos. Déjà les troupes du royaume sont sur les traces de la belle.

Par legoffe, le 22 mars 2014

Publicité

Notre avis sur SEVEN DEADLY SINS #1 – Volume 1

Le nouveau manga de Nakaba Suzuki est un shonen qui risque fort de faire du bruit. Certes, à la lecture du scénario, vous aurez l’impression d’avoir déjà vu et revu ce genre d’histoire. Il serait toutefois dommage de s’arrêter au synopsis car, en matière d’heroic fantasy, voici longtemps que je n’avais pas lu un livre aussi plaisant.

L’aventure est lancée tambour battant. L’action est permanente et permet à l’auteur de nous faire découvrir l’univers de Britannia au gré des pérégrinations mouvementées de Méliodas et de la jeune femme dont l’identité sera dévoilée plus loin.

Britannia, c’est un monde où certains chevaliers dits “sacrés” ont d’incroyables pouvoirs. Ils assurent ainsi le spectacle, tout comme Méliodas dont on se demande d’où il tient une telle puissance, lui, le jeune aubergiste. Beaucoup de questions, qui vont générer des réponses dès le premier tome.

La quête des Seven s’avère d’autant plus récréative que l’humour est omniprésent. Il faut savoir que le héros du livre est un brin obsédé et que sa prude compagne en subit les inconvénients sans toutefois se rebeller, comme si elle était particulièrement naïve ou innocente (ou bien un peu des deux).

On retrouve un peu de l’esprit Dragon Ball dans tout cela, jusque dans les dessins des personnages. Les graphismes sont, toutefois, bien plus fins et travaillés que dans le célèbre shonen auquel je faisais référence. Cela ajoute encore à l’excellente impression que donne cette nouvelle série.

Les lecteurs de shonen et les amateurs d’heroic fantasy peuvent donc entamer l’aventure les yeux fermés. Bien sûr, il faudra voir ce que donne la suite, mais ce démarrage tonitruant ne laisse guère planer d’inquiétude.

Par Legoffe, le 22 mars 2014

Publicité