SERVITUDE
Le chant d'Anoerer

Kiriel, le maître d’armes du roi Garantiel, va épouser la princesse Lérine et vient demander à son ami Délorn de lui servir de témoin. Le vigneron est un roturier comme Kiriel et cela ne lui plait guère de se retrouver avec les nobles du royaume. Il faut dire que ce mariage ne plait pas à tous, car c’est plus par pragmatisme que le roi offre sa fille à Kiriel, que réellement par amour entre les deux.

Les noces et la lune de miel vont être de courte durée car le roi apprend de mauvaises nouvelles et envoie Kiriel, sa femme et une petite troupe prendre possession de son fief offert comme dot, avec comme mission de demander au prince de Neriel pourquoi une des troupes du roi envoyée en renfort a été exterminée par des Drekkars.

Par fef, le 1 janvier 2001

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3 avis sur SERVITUDE #1 – Le chant d’Anoerer

Heureusement que les contes de fée finissent par "il épousa la princesse et ils vécurent heureux" car s’ils devaient montrer la gestion du pouvoir, ils feraient beaucoup moins rêver. On voit toutes les facettes et ce qu’impose le pouvoir à ceux qui l’ont ou qui veulent l’avoir. Les mots qui me viennent en tête après la lecture sont loyauté, responsabilités, sacrifices et trahison. Cet album est vraiment une bonne surprise car il s’éloigne vraiment des histoires d’heroic fantasy classiques où le héros va sauver le monde. Ici, on voit les personnages se démener avec leurs choix et leurs conséquences.

Ce premier tome a un rythme très lent. En plus de la classique mise en place des personnages, on voit la mise en place des relations politiques à "haut niveau" et ce que cela implique. Ce qui est étonnant, c’est de voir ce genre d’histoire dans un monde médiéval fantastique. A part quelques commentaires et le dragon à la fin du tome, cela aurait pu être une histoire médiévale classique. A moins, évidement, que ces éléments prennent leur importance par la suite de la série.

En plus de l’histoire très captivante, le dessin très détaillé en couleur directe donne une ambiance très particulière. Il contribue lui aussi à la lenteur de la lecture, en plus des nombreux textes, par son aspect un peu figé. On pourrait penser que le cadrage et le découpage très cinématographiques avec de grandes images accéléreraient l’histoire, mais là encore ce n’est pas le cas.

La fin de ce premier tome est assez ouverte pour ne pas trop voir comment va évoluer la suite. A part peut-être quelques éléments et réflexions qui paraissent totalement étrangers à l’histoire comme l’introduction et le guerrier se battant dans le désert qui seront certainement très rapidement développés dans le prochain tome.

Par Fef, le 19 avril 2006

Le graphisme et les couleurs sont vraiment au top ! Eric Bourgier donne là une leçon de dessin à donner envie d’arrêter à ceux qui rêvent d’atteindre le même niveau de qualité ! Et s’il n’y avait que ça… Mais non ! Car pour notre plus grand bonheur, le scénario de ce premier tome est bien bon et nous intéresse en posant des repères dans cet univers Fantasy qui ne nous confirmera en être bien un que lorsqu’on apercevra, en fin d’album (ce qui n’a pas été sans me rappeler La Geste des Chevaliers Dragons – référence en son genre à mes yeux) un bestiau à nous faire frémir d’horreur ! Superbe apparition, comme un panneau à l’entrée d’un train fantôme qui nous dirait : "et vous n’êtes pas au bout de vos surprises !". Voilà autant de bons points qui nous préviennent que la suite peut vraiment être inattendue, forte, bref, qu’il ne faudra pas ignorer cette série si elle continue sur cette lancée.

Par Sylvestre, le 16 mai 2006

Que dire de plus que ce que mes camarades ont déjà dit ?
La couverture donne le ton : sépia, et c’est d’un charme fou. Cela sied à merveille au trait fin et travaillé d’Eric Bourgier, les ambiances sont parfaitement restituées. C’est un régal pour les pupilles !!!
D’autre part le scénario est surprenant : tout commence "simplement" dans un registre médiéval, pour basculer dans la fantasy au dernier moment. Fabrice David installe posément ses personnages et les relations entre eux.
Les fondations semblent solides et donnent envie de poursuivre la lecture. En tout cas, je crois que je suis irrémédiablement à la servitude cette série 😉

Par Beuleu, le 2 juin 2006

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