SEPTIEME SENS
Faire des miracles

Il existe une société secrète nommée Présence. Son but est la protection de l’humanité. C’est ce qu’apprend la journaliste Jodie Meyer, seule survivante d’une groupe de scientifiques qui avait pour mission de trouver la cause de la mort suspecte d’animaux.  Le groupe avait suivi la trace d’une sorte de lichen jusqu’à une grotte ou ils se sont fait massacrer par quelque chose d’énorme. Ainsi, Jodie s’est réveillée à l’hopital et a fait connaissance avec Alma, une des membres de Présence. Elle rencontre ensuite Luc qui lui en dit plus sur Présence. Les membres sont des "saints". 
Pendant ce temps, Alma a réuni un groupe comprenant Jane et Tony pour trouver l’animal qui a décimé les scientifiques. Georges, un autre membre de Présence, les accompagne. Il veut en avoir le coeur net, car cette créature serait un fragon et pourtant, il avait tué le dernier de ses monstres, il y a fort longtemps…

Par berthold, le 8 novembre 2013

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Notre avis sur SEPTIEME SENS #2 – Faire des miracles

Lorsque j’ai lu le premier tome de Septième sens, j’ai plutôt été emballé par l’histoire et les idées. Ce second opus me laisse un peu sur ma faim. Pourtant, cela commence bien avec les membres de Présence pourchassant le dragon. Et le final de ce second tome donne toujours envie de lire la suite. Mais j’ai trouvé qu’il y avait quelques longueurs par moment. Est-ce le style du scénariste Eric Corbeyran qui souvent, dans d’autres de ses titres, me donne aussi cette impression ?

Néanmoins, on passe tout de même un bon moment de lecture. Il y a de l’ambiance, de l’action et du suspense. Et de bonness idées. Il fallait imaginer utiliser un groupe de saints comme St Sébastien, St Georges, Jeanne d’Arc, St Luc, St Michel et d’autres pour en faire une sorte de groupes de "super-héros" qui protègent l’humanité. Peut-être qu’Eric Corbeyran aurait du utiliser le format comics pour nous raconter ce récit. Mais qu’importe, cela fonctionne quand même. J’aime bien aussi comment le scénariste revient sur les "origines" des personnages. L’idée de montrer un vitrail avec le "héros" et le texte en dessous donne un autre ton à la série.

Au dessin, nous y retrouvons un vieux compère de Corbeyran, qui a travaillé avec lui sur Asphodèle, La loi des 12 tables ou encore le Syndrome de Hyde : Djillali Defali. Son style est toujours aussi efficace et sert avec talent l’imagination de l’auteur du Chant des Stryges. Son trait nous permet d’avoir quelques bonnes scènes assez spectaculaires dans l’ensemble.

Ce second tome, "Faire des miracles", reste un récit de facture classique qui atteint tout de même son but : être du bon divertissement et qui donne envie de lire le troisième et dernier tome.
A découvrir !

 

Par BERTHOLD, le 8 novembre 2013

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