SEPT
Sept missionnaires

L ‘Irlande au IXème siècle.
Les  vikings, ces féroces guerriers venus du Nord, s’attaquent aux monastères, pillant et tuant tout sur leur passage.

Dans un petit monastère, vivent sept moines qui commettent souvent quelques péchés. L’un est paresseux, l’autre préfère la luxure, le troisième se laisse parfois trop guider par la jalousie, celui-ci laisse parler sa colère, celui là est gourmand et un autre aime les femmes. Bref, ce n’est pas forcément l’image que l’on se fait des moines. Et ce jour là, le sire Abbé et une troupe se trouvent à leur porte et découvrent ce lieu de perdition. Les sept moines seront condamnés au bûcher à moins qu’ils n’acceptent la mission d’évangéliser les hommes du Nord pour stopper les attaques contre les monastères. Le sire Abbé sait qu’il les envoie à la mort mais cela lui laissera le temps de convaincre le Haut-Roi, Aed des Mac Néill, d’attaquer les vikings.

Voici nos sept moines partis dans leur mission. Une mission suicide au premier abord, mais qui – aux vues de leurs maladresses et de leur bêtises – va peut-être changer la donne…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Publicité

Toute la BD, que de la BD !

2 avis sur SEPT #4 – Sept missionnaires

Je ne sais si vous avez lu un des tomes de cette collection Sept, mais si vous n’en avez pas encore eu l’occasion, plongez vous donc dans ce Sept missionnaires. C’est une vraie réussite et un pur bijou. Il est écrit par le scénariste de la série De Cape et de Crocs et illustré par le dessinateur de la série Le Rose et la Croix. Pour tout vous dire, une équipe de choc !

Bien sur, les trois premiers tomes de cette série étaient eux aussi réussis, mais celui-là l’est encore plus particulièrement. Et puis, c’est un autre style. Il a la particularité d’amener plus d’humour.  Il est vrai que ces sept moines vivant dans le péché, et un brin maladroits ou gaffeurs, sont à se tordre de rire (excepté peut-être le frère Conan qui – lui – n’est pas un tendre…). Il faut voir comment ces fiers et braves guerriers vikings vont se laisser berner et séduire par ces sept bras cassés.

Ayroles a concocté une bonne mixture : un très bon mélange de récit d’aventure, d’épique, d’historique, d’humour, de religion et avec un final que vous n’êtes pas prêt d’oublier. Cela m’en a bouché un coin.

Coté dessin, quel magnifique travail de la part de Luigi Critone et du coloriste Lorenzo Pieri. Là, il faut dire ce qui est : c’est du travail d’orfèvre. Ils m’avaient déjà bluffé sur La Rose et la Croix, mais là, argh, comment dire…c’est vraiment superbe. Jetez-y un oeil pour vous en faire une idée : regardez la page 35, la case 1 avec ce fier drakkar filant sur une mer déchainée sous la pluie et l’orage, ou bien prenez ce passage de la bataille.Voyez encore la scène du banquet et  celle où les femmes du village viking défendent le frère Lugan…
Non, cet album est un chef d’oeuvre, un titre indispensable. Il a la fougue d’un bon récit d’aventure. C’est une bonne histoire de vikings et, surtout, il y a ces sept moines que finalement vous trouverez attachants. Vous regretterez de ne pas en avoir un peu plus à lire.

Alors, ne ratez pas ce titre et accompagnez donc ces sept missionnaires dans leur mission d’évangélisation. Et puis, revenez nous conter vos impressions.

Par BERTHOLD, le 8 mars 2008

Apres Sept Psychopathes, Sept Voleurs et Sept Pirates, la collection Sept dirigée par David Chauvel se poursuit avec Sept Missionnaires écrit par Ayroles (le scénariste de la superbe série De Cape et de Croc et de Garulfo) et avec au dessin Critone, qui s’est fait connaître sur la série La Rose et la Croix, parut chez Soleil.
Quel plaisir de retrouver Alain Ayroles à la plume sur une nouvelle série !
Encore une fois son humour fait mouche, il se permet ici une délectable critique de l’Eglise et arrive même a parodier certaines séries de bande dessinée, avec par exemple Conan, le moine violent, ou Thorgild Sigurdsson, le viking qui s’attire les foudres des dieux…
Chacun des sept moines mis en scène est définie par un des sept péchés capitaux (à noter que la paresse à été remplacée par la tristesse), et on sent le plaisir qu’a pris Ayroles à faire interagir ses personnages ! Cette excellente idée a été très bien exploitée, l’humour est omniprésent à partir de l’excellente scène où l’on découvre chacun de ces moines, les dialogues sont particulièrement savoureux, comme c’est toujours le cas dans les scénarios de l’auteur de De Cape et de Crocs.
Le côté historique est aussi respecté, en partie grâce au travail de Critone qui nous offre ici des planches très détaillés et documentés.
Son trait fin et non encré est un vrai plaisir. Très bien servi par la colorisation de Pieri, cela confère une esthétique particulière à l’album.
Le style semi réaliste et détaillé de Critone ne manque pas de crée un certains décalage avec le scénario à la tonalité humoristique, voire burlesque, de Ayroles.
Un excellent album, donc, dont le principal défaut est d’être un one shot : malgré ses 54 planches, on a envie de suivre les aventures, ou mésaventures, de ces moines sur plus d’albums !

Par VincentB, le 17 mars 2008

Publicité