SEPT - SAISON 3
Sept Athlètes

Fin juin 1936. Boulogne-Billancourt. Francisco apprend à ses amis Antoine, Jeanne et Nicole qu’il les a inscrit aux Olimpiadas Populares qui sont organisés à Barcelone. Ces jeux sont organisés pour contrer les Jeux Olympiques de Berlin, qui servent la propagande nazie. Ils passent les sélections du 04 juillet 1936 et le 14 juillet, ils prennent le train pour l’Espagne. A Vitry sur Seine, ils rencontrent Rudi Rosenwald, allemand et juif, qui va aussi participer aux Olimpiadas Populares.
Ils arrivent à Barcelone. Mais une grève général est demandée par le CNT et le syndicat UGT, pour pouvoir défendre la république espagnole. Ils font la connaissance de Neill, un irlandais de Derry, un ancien lanceur de grenades de l’IRA, en Espagne pour les Olimpiadas, lui aussi. Mais la situation a changé… Francisco et Neill rejoignent les camarades pour combattre les fascistes. Antoine, Rudi, Carlo, Nicole et Jeanne les suivent. Ils participent à leur premier combat dans les rues de la ville et mettent en fuite une troupe de soldats ennemis.
En route vers l’Aragon, Francisco apprend que le village de ses parents est aux mains des fascistes. Il doit absolument sauver sa famille, ses six compagnons sont prêt à l’aider…

Par berthold, le 16 mai 2017

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Notre avis sur SEPT – SAISON 3 #6 – Sept Athlètes

Sept Athlètes est un récit qui nous entraine en Espagne, pendant la Guerre civile.
Kris et Galic nous présentent les sept protagonistes, sept sportifs partis participer à une compétition sportive et qui se retrouvent à combattre le fascisme. Mais surtout, nous les voyons combattre pour reprendre la ville de San Isidro.

L’intrigue est plutôt bien réussie, très prenante. 
Dans une interview, Kris disait que ce récit méritait au moins deux tomes, c’est vrai. Le récit aurait mérité d’être plus détaillé. On sent que la conclusion arrive assez vite. Néanmoins, Kris et Galic ont tout de même réussi à nous offrir une histoire solide, placée dans un contexte historique plausible ou l’on croise sept personnages intéressants et bien campés. Chaque personnalité est solide, ils ont du caractère. La "relation" Nicole/Carlo apporte du piment à l’amitié entre les sept sportifs. La bataille finale est impressionnante.

Pour la partie graphique, Kris et Galic s’associent avec un artiste espagnol et barcelonais, David Morancho.
Son trait est limpide, efficace et très propre. Il n’y a rien à redire sur son travail. Il sait mettre en valeur les couleurs de l’Espagne, que ce soit à Barcelone où sur la route d’Osera.
Un dessinateur à surveiller de près. Ses planches sont merveilleuses, il donne le bon rythme et les bons cadrages pour nous entrainer dans des scènes de combats spectaculaires.
Un excellent tome qui peut être lu aussi par ceux qui ne suivent pas Sept, juste parce que le récit de Kris et Galic, servi par un dessin inspiré de Morancho, vaut tout de même le détour et que le sujet est encore d’actualité.

 

Par BERTHOLD, le 16 mai 2017

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