SEPT BALLES POUR OXFORD
L'héritière

Oxford est vieux, il le sait mieux que tous, alors voila, on l’envoie en vacance à Miami, on lui confisque son arme et on lui donne une seule consigne "repose toi"
Mais Oxford est un homme d’action, même si son corps et ses réflexes ne sont plus ce qu’ils étaient avant cette inactivité, cette façon de vraiment se comporter en petit vieux, tout ça l’agace ! Alors il va voir son copain Lou Bronx, l’ex-ventriloque, il le découvre riche à foison, occupé entre ses séances de sport, ses balades, ses fêtes, Oxford en a soudain marre de cette comédie, il est vieux, evidemment, mais il aimerait tellement retrouver son boulot de détective… D’autant qu’il a promis de complètement arrêter une fois son chargeur, et ses sept balles, vidés…
Alors Oxford, faut arrêter de t’apitoyer sur toi comme ça.

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SEPT BALLES POUR OXFORD #4 – L’héritière

Une série avec un ton très particulier, un héros complètement en marge des canons habituels et un rythme qui imprègne cette série d’une langueur nostalgique. Je ne sais pas si je pourrais dire que Oxford est charismatique, ni même qu’il tient l’histoire à bout de bras du début à la fin, tant, finalement, il devient vite une sorte de personnage secondaire de son propre récit.
Ce qui marque avant tout c’est cette nostalgie des anciennes aventures, la mémoire des gens qui vieillissent, rêvent de ce qu’ils vivaient avant, et Oxford occupent toutes les pensées des personnages de cet album, malgré tout il ne s’aime plus, regrette et se trouve pathétique, la grosse déprime du temps qui s’étiole lentement, de la vie qui prend un autre sens, les amis qui se couvrent de rides, qui perdent de leur panache. Le background policier, l’enquête et tout le toutim n’est finalement pas très important car le propos de Zentner et Montecarlo n’est visiblement pas là, on est davantage dans une études psychologique que dans une véritable série polar !
Le dessin est peut-être trop figé et pas assez vivant pour pouvoir vraiment transporter le lecteur, du coup on est un spectateur passif qui se prend dans cette histoire somme toute assez tranquille et passionnante.

Par FredGri, le 8 octobre 2006

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