SENNEN NO YUKI
Tome 1

Encore une nuit supplémentaire à l’hôpital pour Chiyuki. Malgré sa jeunesse, elle est condamnée par une malformation cardiaque et se désespère.

Un soir, alors qu’elle admire la pleine lune, elle aperçoit un homme qui saute du toit de l’immeuble voisin. Elle accourt sur les lieux et le découvre au sol sans la moindre blessure. Elle vient de faire la connaissance de Tôya, un jeune homme qui est aussi… un vampire ! Mais il n’a rien du monstre sanguinaire que l’on imagine. Il refuse en effet de boire le sang d’un humain, préférant passer les mille ans à venir seul plutôt que de condamner un homme ou une femme à être lié à lui pour ce qui ressemble bien à une éternité.

Chiyuki, qui sent la mort arriver, ne serait finalement pas contre mille années en compagnie de Tôya, déjà un peu amoureuse de cet étrange garçon qui tente de cacher sa gentillesse derrière un sale caractère.

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SENNEN NO YUKI #1 – Tome 1

Bisco Hatori se lance dans une histoire qui apparaît très improbable, au départ tout au moins. Une jolie histoire d’ados où une fille tombe sous le charme d’un vampire très humain, voilà un thème original mais un peu « casse g… ». Ajoutez à cela un autre garçon, rival, qui – lui – n’est autre qu’un loup-garou, et vous vous dites que c’est la totale. A croire que notre héroïne a un don pour attirer le surnaturel !

Pourtant, l’improbable recette fonctionne ! Et c’est bien un pur shojo que nous propose l’auteur, avec son humour, sa légèreté et ses amourettes. Si l’on oublie les étranges pouvoirs des deux garçons, ils ne sont, finalement, que deux prétendants amoureux de la même fille, belle blonde rêvant du preux chevalier, dans notre société d’aujourd’hui.

Le sentimentalisme est fort tout au long du livre, mais Hatori a pensé à tout, intégrant une dualité mesurée entre les personnages et jouant des atouts du fantastique pour rendre son récit plus percutant. Ainsi, il s’amuse beaucoup et se moque des personnages (notamment du sérieux Tôya) en utilisant une chauve-souris parlante. Ce fidèle compagnon du vampire fait souvent rire et devient complice de Chiyuki autant que du lecteur lui-même.

Le découpage et la lecture à niveaux multiples rappelleront un peu Honey and Clover, mais avec un récit plus clair. Les dessins, eux, restent agréables même s’il faut bien avouer que l’auteur ne se préoccupe guère des détails et encore moins des décors. L’ensemble est assez dépouillé.

Cela, en tout cas, n’enlève rien au plaisir de lecture. Cette nouvelle série devrait faire un tabac auprès des adolescentes qui trouveront là un récit original dans sa forme tout en respectant les principaux codes du genre.

Par Legoffe, le 8 novembre 2008

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