SEIZON - LIFE
Tome 1

Takeda est un homme d’une cinquantaine d’années. Il est atteint d’un cancer et s’est laissé dire par son docteur qu’il ne lui reste plus qu’environ six mois à vivre. Dix ans plutôt, c’est sa femme qui est décédée dans des conditions similaires, et comme, en plus, il a perdu sa fille (qui a disparu) depuis plus de quatorze ans, il décide ce jour-là d’en finir.

Alors qu’il est prêt à se pendre, un appel téléphonique lui apprend que sur un chantier, le corps de sa fille a été retrouvé. Il est invité à venir reconnaître le corps.

La prescription pour meurtre est de 15 ans au Japon. Bouleversé par l’exhumation de sa fille Sawako, Takeda va mettre à profit le temps qui lui reste pour retrouver l’assassin de sa fille ; ce même temps qu’il lui reste à vivre…

Par sylvestre, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur SEIZON – LIFE #1 – Tome 1

Seizon signifie Vie en japonais. C’est ce mot qu’a choisi le scénariste comme titre pour cette trilogie, et on comprendra à la lecture pourquoi. Car l’histoire que le héros Takeda va vivre au fil des pages est effectivement très liée à cette petite chose fragile qu’est la vie…

Un homme dont la mort est annoncée va se lancer dans un "parcours du combattant" et courir après le pardon qu’il voudrait que ses proches lui accordent ; des proches pourtant déjà morts.

En associant Kaiji Kawaguchi et son trait esthétique à son scénario, Nobuyuki Fukumoto pouvait être sûr que le résultat allait être de qualité. On mettra cependant quelques bémols sur la crédibilité de la "chance" de Takeda : il est en effet un héros à qui l’intuition sourit tout de suite, et il va de victoire en victoire dans sa quête. Peut-être cela a été fait pour ne pas trop ajouter de longueurs et pour laisser le moins de temps possible au héros afin que le suspense n’en soit que plus intense ? (S’il avait eu plus de temps, il aurait pu suivre plus de fausses pistes. Oui mais le rythme en aurait été cassé…) En tout cas, on reste perplexe devant tant d’efficacité de la part d’un homme qui, en plus, devrait être physiquement plus faible que ce qu’il est à cause de son cancer.

A part cela, à part un problème de reliure qui fait revenir une page deux fois (en espérant qu’il n’y en ait pas une autre à laquelle on n’a donc pas droit !) et à part une ou deux petites fautes de français, il n’y a rien à redire sur cette œuvre très humaine. Ce tome 1 lance vraiment bien la trilogie. Inutile de vous dire qu’arrivé à la dernière page, on n’a qu’une envie (comme Takeda) : ne pas perdre de temps. Et dévorer la suite !

Par Sylvestre, le 9 novembre 2006

Publicité