SEIGNEURS DE GUERRE
Marik

2019 : c’est l’année où s’est déroulée la dernière guerre européenne.
Serbie, 2020.
KALI est une petite société militaire privée qui est née au lendemain de la guerre en Serbie. Les mercenaires qui y sont employés sont mal payés, ils risquent leur vies tout les jours, mais il y a tout de même des avantages. Le recrutement se fait d’une manière assez désinvolte. D’ailleurs, la société a embauché un certain Stéphane Marik comme pilote de Meka. Marik n’est pas causant. Son passé reste trouble.
A peine arrivé qu’il part en mission : lui et ses compagnons vont participer à un convoi en direction de la forteresse de Petrovaradin. Leur chef a aussi une autre destination. Il transporte autre chose dans un des véhicules. L’affaire conclue, il doit annoncer à ses hommes qu’ils vont devoir escorter des journalistes et un autre homme, un certain Andrew Vareck, un marchand d’armes qui voyagera sous couverture. Ils vont devoir les récupérer à la frontière entre la Serbie et la Roumanie, dans la forteresse abandonnée de Golubac. Mais ce Vareck intéresse beaucoup de monde dont la société Dark Sky, une autre compagnie privée…

 

Par berthold, le 26 septembre 2012

Notre avis sur SEIGNEURS DE GUERRE #1 – Marik

Seigneurs de guerre est une nouvelle série imaginée par Guillaume Dorison et illustrée par Didier Poli & Jean-Baptiste Hostache, avec des décors de Pascal Haillot servis par un découpage de Thomas Verguet. Le design est de Clément Richard.
Comme vous le voyez, il y a du monde autour de Seigneurs de guerre. Presque autant que l’équipe de mercenaires de KALI.

Guillaume Dorison signe là un récit d’anticipation assez intéressant. Il nous parle d’un lendemain de guerre en 2020, où des compagnies de mercenaires s’affrontent encore en tentant de se faire une place de choix.
Le scénariste nous présente les personnages principaux de cette aventure et met en avant le personnage de Marik. On va vite se rendre compte que cet homme cache quelques secrets (que nous découvriront au fil de notre lecture). La fin est d’ailleurs réussie puisque nous avons été bluffés et que la suite se fait désirer maintenant.
L’histoire est bien conçue avec ces diverses annotations qui nous permettent d’en apprendre plus sur cette guerre. C’est aussi une bonne idée que de placer ce récit dans les Balkans. Le lecteur est pris par ce suspense et ces scènes d’actions assez spectaculaires.

Le graphisme est d’un bon niveau. Le découpage permet un rythme soutenu qui permet aux lecteurs de ne pas relâcher leur attention. Les personnages ont de la présence et les scènes d’actions sont assez impressionnantes malgré quelques onomatopées au style peu convaincant. Il y aussi une ou deux erreurs dans certains "raccords" mais cela passe quand même.

Bref, un premier tome prometteur qui donne envie de poursuivre l’affaire au côté de la compagnie KALI.
Une série à découvrir chez Glénat.

 

Par BERTHOLD, le 26 septembre 2012

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