Secret Weapons

(Secret Weapons 0, 1 à 4 + Secret Weapons: Owen’s Story 0)
Envoyée par le gouvernement, Livewire a pour mission d’enquêter sur un centre secret, désaffecté depuis quelques temps, appartenant autrefois à Toyo Harada. Elle découvre qu’il s’agissait d’un centre d’accueil pour les jeunes psioniques ayant des pouvoirs sans grande importance, donc relégués aux oubliettes. Livewire part donc à la recherche des fuyards qui ont réussis à s’échapper avant que le Rising Spirit ne lance une attaque et détruise tout. Elle est persuadée que ces psioniques peuvent être utiles ! Elle rencontre alors Nikki, qui peut parler aux oiseaux, Owen, qui peut faire apparaître des objets inanimés, Martin, qui peut rendre lumineux les objets qu’il touche ou Avi, qui peut transformer son corps en pierre… Pour Livewire, ce sont des armes secrètes qui ont besoin d’un guide.
Pourchassés par un tueur cyborg appelé Rex-O, Livewire et ses cadets vont devoir apprendre à se faire confiance et dépasser leurs pouvoirs !

Par fredgri, le 1 juin 2018

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Notre avis sur Secret Weapons

Cette petite mini-série, en marge de l’univers d’Harbinger, met en scène un groupe atypique de psioniques ayant des pouvoirs au premier abord plutôt inutiles, mais qui peuvent rapidement s’avérer plus intéressants qu’ils n’y paraissent !
Toutefois, il est surtout ici question de jeunes marginaux qui doivent retrouver un sens à tout ce qu’ils ont sacrifié pour avoir ces pouvoirs. Mais qui, abandonnés par Harada, doivent se reconstruire, tenter de survivre dans la rue.

Le scénario d’Eric Heisserer (le scénariste des prochaines adaptations ciné de Harbinger et Bloodshot) met donc l’accent sur les individus, sur cette impression de ne pas avoir été à la hauteur. C’est très justement écrit, avec une vraie intensité. Le tout complètement transcendé par le couple Allen/Martin qui prend un plaisir évident à travailler les détails, les mises en scène et les jeux formels avec les constructions de page.
Les planches sont d’une incroyable beauté (même la prestation d’Adam Pollina ne pâlie pas, en comparaison, il propose une histoire de Nikki absolument géniale !), on a d’emblée envie de chercher les autres comics d’Allen !

Une histoire en marge des grandes intrigues qu’on a pu récemment lire chez Bliss, peut-être plus dans la lignée de Generation Zero, mais en bien moins impliqué. C’est malgré tout très intéressant de découvrir ce groupe d’anti-héros qui ne cherche nullement à s’impliquer dans des grandes causes, juste qu’on les laisse tranquille et qu’on les accepte. D’ou l’aura plus intimiste de cet album, plus émouvant aussi !

Pour ses premiers pas dans le comics, je trouve qu’Heisserer s’en sort royalement, avec panache.
Un album à la couverture rougeoyante, avec des planches sublimes, que je vous conseille très vivement !

Très gros coup de cœur !

Par FredGri, le 1 juin 2018

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