Le secret

(The Secret 1 à 4)
Un soir Tommy se rend à une soirée organisée par Pam, une autre étudiante qui lui plait bien. Quand il arrive il se rend compte que les invités s’amusent à un jeu étrange, ils appellent un inconnu, lui disent qu’ils connaissent son secret et ensuite ils lui donnent rendez-vous dans un parc à minuit ! Mais voilà, quand vient le tour de Pam, l’homme qui lui répond a une voix très inquiétante, il prend le jeu très au sérieux… Il a en effet un secret qu’il ne veut pas divulguer… Tout va alors s’enchaîner à partir du moment ou Pam disparait… La police piétine et seul Tommy continue de garder espoir de retrouver son amie… Une année entière finit par passer…

Par fredgri, le 14 décembre 2013

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Notre avis sur Le secret

Quand on lit cet album, comme ça, on ne peut que se dire que l’intrigue pourrait très facilement donner un film ricain à base d’étudiants et de tueur mystérieux ! Car, après tout c’est bien de ce genre de thriller qu’il s’agit, ceux qui déboulent par dizaines dans les salles de cinoche depuis quelques années. Mais au delà de ce petit effet de mode, le scénario fonctionne très bien. C’est haletant et très prenant. Les perso sont brossés en deux mouvements et on a en effet l’impression de regarder un bon film tout du long.
Néanmoins, le scénariste se cantonne un peu trop aux sentiers hyper balisés, rendant une bonne copie, mais plutôt convenue au final !

Il n’empêche que la tension est palpable très rapidement, on suit Tommy tout du long et on ne peut que ressentir avec lui ce désespoir quand Pam demeure introuvable. Même si elle se contente d’aligner des grosses ficelles l’intrigue reste particulièrement prégnante. On s’attache aux perso, on comprend ce sentiment d’incapacité face à la lourde machine de l’inaction. En contre partie, tout le récit reste attaché au point de vue de Tommy et de ses "amis", ce qui fait que lorsque l’album touche à sa fin on n’ai pas tout les éléments pour complètement appréhender ce qui s’est passé. C’est un parti pris, pourquoi pas, le jeu en vaut la peine, tout de même !

Mais ce qui transcende complètement cette histoire c’est le graphisme sans défaut de Jason Shawn Alexander. Un graphisme très vif qui rappelle des gens comme Kent Williams, George Pratt. C’est très graphique et expressif, avec une ambiance plutôt froide sur l’ensemble qui appuie sur le côté glauque ambiant ! Magnifique !

Un très bel album, qui pèche par son manque d’originalité, mais qui se rattrape très largement avec son efficacité !

Par FredGri, le 14 décembre 2013

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